On disait souvent qu'«il faut garder les pieds sur terre», «ne pas avoir les yeux plus gros que le ventre», «ne jamais sous-estimer l'adversaire» et enfin «une rencontre n'est jamais gagnée d'avance».
LE MATIN
20 Avril 2010
À 12:35
L'OCK, qui jouait souvent pour le titre du championnat, les qualifications africaines et les derniers tours des éliminatoires de la Coupe du Trône, s'est limitée cette saison au maintien. Ceci au moment ou l'équipe dispose de tous les moyens, par excellence, pour disputer honorablement toutes les compétitions citées. Ainsi, on ne sait pas comment expliquer la fierté des techniciens devant cette situation et après chaque défaite, on parle de l'adversaire et ils oublient leurs faiblesses et leurs remèdes...
La rencontre OCK-KAK, disputée vendredi soir au compte de l'ouverture de la 26e journée, a démontré que la 1re équipe a perdu sa stabilité, sa base du jeu et elle ne dispose pas d'une tactique propre à elle. C'est vrai, toutes les équipes ratent des occasions mais doit-on toujours parler de cela et oublier l'essentiel, c'est-à-dire le résultat et surtout les causes d'une défaite? Devant le KAK, l'OCK a signé sa troisième défaite à domicile durant cette saison après celles devant le DHJ et le FUS. On remarquait bien, au cours de cette rencontre, que le milieu du terrain khouribgui ne jouait pas son rôle et il facilitait beaucoup la tache à l'adversaire.
La rencontre ne fait pas tellement intéressante, vu que les objectifs des deux équipes diffèrent au niveau du classement.
Ce n'est finalement qu'à la 20e min que les Khouribguis se manifestaient par El Baraka dont le tir bien ajusté fut dévié difficilement par le gardien visiteur. Il fut secondé ensuite par Boujar dont le tir frôla la transversale (30e min). La meilleure occasion ratée au cours de la première mi-temps est celle de El Hilali (45e min) qui ne savait quoi faire du ballon devant la cage des visiteurs.
De retour des vestiaires, le «magicien» Oskar Fulone imposa un système qui a faussé toutes les combinaisons qui pouvaient inquiéter son équipe. Même le système du hors-jeu appliqué par les Khouribguis ne fut pas positif. Ainsi, les visiteurs ne tardaient pas pour justifier leur présence sur le terrain à travers une balle arrêtée (30 mètres environ) , concrétisée par Michak suite à une faute commise par El Hilali.
Six minutes après, El Hilali fut fauché dans la surface du KAK mais Boujar ne réussit pas la transformation du penalty et de même l'égalisation. Ensuite (70e min), c'était le tour du KAK de bénéficier d'un penalty, à l'origine de la victoire des visiteurs, réussi par Aberbach. Le KAK a donc réussi l'essentiel du jeu et il arrive doucement et sûrement à réaliser ses objectifs.