18 Janvier 2013 À 12:58
Le tirage au sort avait désigné le Maroc dans le Groupe de Doula qui comprenait également le Congo, le Soudan et le Zaïre. Lors de son premier match, le Maroc avait pour adversaire le Congo devant lequel il avait fait match nul (1-1). C’est Ahmed Faras qui ouvrit le score pour l’équipe nationale à la 34e minute, avant que le Congo n’égalise par Moukiba quelques secondes avant la mi-temps. Au second match, le Maroc affronte le Zaïre, face auquel, il se contenta également d’un match nul (1-1). Et c’est encore Ahmed Faras qui inscrivit le premier but des Marocains dès la 3e minute de jeu. Comme contre le Congo, la défense marocaine concède un but après une demi-heure de jeu.Abderrahmane Ben Mahjoub avait lors de ce second match, aligné l’équipe suivante : Allal (FAR), Boujemaâ (KAC), Abdellah (FAR), Khalifa (FAR), Wazir (DHJ), Najah (RBM), Maâroufi (DHJ), Mustapha (FAR), Faras (Chabab), Bouali (RAC), Tazi (MAS). Cela se passa le 29 février 1972 au stade Omnisport à Douala.Pour le troisième et dernier tour éliminatoire, le Maroc rencontra le Soudan. Un match que les coéquipiers d’Allal devraient gagner pour passer au deuxième tour. Ils ne réussirent pas à réaliser une victoire, et se contentèrent une fois encore d’un partage de points. Trois nuls pour autant de matchs, n’ont pas suffi aux nationaux pour gagner une qualification au tour suivant.Ils furent éliminés par tirage au sort.De retour au Maroc, Bel Mehjoub présenta sa démission, mais, sur insistance du Bureau fédéral et surtout du sélectionneur national à l’époque, Mehdi Belmejdoub, l’entraîneur revient et prend de nouveau en charge l’équipe nationale pour disputer les éliminatoires de la Coupe du monde 1974 en Allemagne. Sans succès, car au cours de l’arbitrage africain dont notamment celui du Ghanéen Lamtey lors d’un fameux match contre le Zaïre, perdu (4-0), l’homme en noir a accordé un avantage trop exagéré. Le Maroc avait alors protesté auprès de la FIFA, mais en vain. Il refusa donc d’accueillir les Zairois pour le match retour. Parti, Belmahjoub est remplacé par le Roumain Mardarescu qui aborde les éliminatoires de la Xe, Coupe des nations.Qualifié aux dépens des Ghanéens lors de l’épreuve des coups de pied arrêtés (6-1), le Maroc se qualifia pour la phase finale en Éthiopie. C’est dimanche 14 mars, date historique l’ultime rencontre de l’épreuve est en fait une «finale». Le Maroc qui a quatre points a besoin d’un nul pour la Coupe. Ce qui fut fait. En effet sur une contre-attaque de Faras, la balle échoue à Baha qui s’en va «crucifier», le gardien guinéen Sylba (1-1). C’était Faras qui recevait le trophée. Il a fallu attendre 4 ans pour renouer avec les phases finales de la Coupe d’Afrique. Au Nigeria, l’équipe nationale alors entraînée par le duo Hamidouch, Jabrane parvint à terminer à la troisième place donc médaille de bronze. Cette place sur le podium, le Maroc l’a acquise grâce à sa victoire sur l’Égypte par 2-0 (buts de Khalid Labied). À la CAN 1986 en Égypte, l’équipe nationale prend la quatrième place, battue pour le match de classement par la Côte d’Ivoire sur le score de 3-2, Mohamed Souhail y a marqué un beau but, ce qui lui a valu, un transfert dans une équipe de D2 française.En 1988, à Casablanca, le Maroc termine leader de son groupe, mais ne parvint pas à la finale, puisqu’il fut battu en demi-finale par le Cameroun (1-0), et au match classement, il dut laisser échapper la troisième place à l’Algérie vainqueur à la faveur des tirs au but (1-1 et 4-3 au but) en 1992, éliminé au premier tour, il quitte la compétition trop tôt. Aux phases finales 94 et 96, l’équipe nationale sera éliminée.À la CAN 1998, ce fut mieux, puisque le Maroc qui finit premier du groupe sera malheureusement éliminé aux quarts de finale par l’Afrique du Sud (2-1). C’est en 2004 que le Maroc a fait sensation en atteignant la finale. Face au pays organisateur, la Tunisie, les Lions de l’Atlas entraînés par Baddou Zaki, font sensation, mais finissent par s’incliner par 2-1 aux Tunisiens, alors entraînés par Roger Lemerre. Pour la Coupe d’Afrique 2006, la direction technique a été confiée à M’hamed Fakhir, mais l’équipe nationale n’ira pas plus loin que le premier tour. On fait appel à Henri Michel qui imitera Fakhir dans les résultats sans grand enjeu. Tout comme Hassan Moumen qui n’a pas été non plus retenu pour longtemps. Pour la CAN 2010, la FRMF recrute le Belge Éric Gerets qui arrive à qualifier le Maroc à la Coupe d’Afrique des nations 2012. Dans le groupe, il avait retrouvé la Tunisie le Gabon et le Niger. L’équipe nationale a démarré le 23 janvier 2012 face à la Tunisie. Donnée favori parmi les meilleurs de la compétition, l’équipe nationale avait tous les moyens pour atteindre les quarts de finale et redonner du sourire aux Lions, comme en Tunisie en 2004, mais le vent a tourné dans le sens contraire. Les Lions de l’Atlas ont plié devant ces mêmes Tunisiens (2-1). L’espoir était permis avec une éventuelle victoire sur le Gabon, mais rien ne leur réussit puisqu’ils furent aussi battus par 2-1 et par voie de conséquence éliminés et on connaît la suite après cet échec. Les supporters marocains espèrent que les protégés de Rachid Taoussi, motivés au maximum, sauront redonner au football marocain son lustre qu’on lui a reconnu par le passé et faire oublier les mauvais résultats des précédentes prestations.