Idées reçues et vérités scientifiques

Les Lions de l’Atlas l’ont échappé belle

Les Lions de l’Atlas peuvent s’estimer heureux de s’en sortir avec le point du match nul face à l’Angola, mais la victoire aurait apporté un grand bol d’air frais et une grande sérénité à une équipe du Maroc qui se cherche encore...

Karim El Ahmadi a été l’un des rares joueurs à jouer à son meilleur niveau.

21 Janvier 2013 À 14:00

Pour leur entrée en lice, samedi, face à l’Angola, les Lions de l’Atlas, émoussés physiquement en seconde mi-temps, ont tout de même réussi à résister aux assauts répétitifs des attaquants des Palancas Negras qui ont profité de la baisse du régime de la bande à Rachid Taoussi qui n’arrive pas à tenir 90 minutes de jeu. Le Onze national qui a bien entamé la rencontre en se créant trois occasions nettes respectivement par Karim El Ahmadi, Mounir El Hamdaoui et Oussama Assaidi s’est éteint à la surprise générale laissant l’Angola s’accaparer du ballon et menacer la cage de Nadir Lamyaghri. Ce dernier a failli même commettre l’irréparable en relâchant un ballon dans les aires, mais heureusement l’attaquant angolais,  Guilherme, à peine entré en jeu et surpris, expédiait à ras du poteau (47e). Le reste de la seconde mi-temps a été une épreuve pour la défense marocaine qui s’est déployée comme il pouvait pour éloigner le danger. El Kaouari a failli marquer contre son camp en détournant un centre de Mateus. Manucho d’une tête mal cadrée a failli à la 88e minute mettre KO les Lions de l’Atlas. Les  Lions pas convainquantsCertes le point du match nul sauvé et largement mieux qu’une défaite, mais les Lions de l’Atlas naviguent toutefois toujours en eaux troubles. Ce match nul n’a rien de rassurant, surtout que l’équipe nationale n’arrive pas à tenir 90 minutes et qu’elle n’arrive pas non plus à fermer les espaces à l’équipe adverse quand elle perd le ballon. Les attaquants étaient esseulés, ils n’avaient aucun apport offensif des défenseurs latéraux pour créer le surnombre et essayer de faire la différence. Oussama Assaidi et Nourdin Amrabet étaient obligés de faire des courses marathoniennes pour faire remonter le ballon dans la défense adverse et Mounir El Hamdaoui a été seul au milieu d’une jungle de défenseurs angolais. Le milieu du terrain marocain a tout simplement sombré et a laissé les défenseurs éloigner le danger comme ils pouvaient. L’entrée en jeu de Belhanda, El Arabi et Belghazouani n’a pas été déterminante puisque l’Angola a continué de menacer la cage de Lamyaghri. Taoussi qui a qualifié le match nul de résultat positif doit revoir sa copie face au Cap Vert s’il veut remporter le match et continuer l’aventure africaine. 

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