01 Novembre 2012 À 16:30
Entre 1764 et 1767 en France, la bête du Gévaudan tue plus de 100 personnes, uniquement des femmes et des enfants. Le mythe de la bête du Gévaudan a donné lieu aux théories les plus fantaisistes. Aujourd’hui, grâce aux chercheurs du Musée d’histoire naturelle de Paris, l’identité de cette bête a été dévoilée avec certitude.Durant l’Ancien Régime, des meurtres atroces, attribués à une bête sauvage, mettent en péril l’image du pouvoir absolu, détenu par Louis XV. Pendant trois ans, des cadavres décapités et déchiquetés sont retrouvés dans le Gévaudan (équivalent de l’actuelle Lozère), mais également en Ardèche, dans la Haute-Loire et le Cantal. Ces meurtres sont attribués à un animal mystérieux qui est rapidement baptisé «la bête du Gévaudan».Les témoins affirment qu’il s’agirait d’«une bête avec une très grosse tête, des flancs rougeâtres, avec une bande noire tout au long du dos, une queue très touffue, des pattes larges munies de grandes griffes.» Il est plusieurs fois fait mention dans les archives nationales que les victimes étaient porteuses d’une coupure franche et précise à la base du cou. L’émoi est si grand que le Roi envoie un régiment de soldats sur les lieux, en vain. Il sera ensuite fait appel à François Antoine, réputé être le meilleur fusil du royaume. Après 3 mois de traque, il tue en septembre 1765 un gros loup dont le corps est empaillé et envoyé à la cour. François Antoine a en fait orchestré de toutes pièces cette soi-disant battue. Ayant peur de tomber en disgrâce, il lui fallait absolument une bête à exposer. Mais le subterfuge ne sera que de courte durée. Les meurtres reprennent peu après…Aujourd’hui, on sait qu’aucun animal ne peut décapiter un homme. Il y a là une preuve évidente d’une intervention humaine. Des corps ont été entièrement déshabillés et des têtes n’ont jamais été retrouvées. N’importe quel prédateur recherche la facilité quand il chasse. Il choisit de préférence des animaux jeunes, âgés ou malades. L’homme est bien plus dangereux aux yeux d’un loup qu’un agneau… D’autres enquêteurs font de Jean Chastel le principal suspect. L’homme occupait le poste de garde forestier. Il est assez troublant qu’aucun meurtre n’ait été commis pendant son incarcération en 1765. Par contre, dès qu’il a été relâché, les crimes ont repris avant que le 19 juin 1767 ce même homme tue un nouvel animal. Dès lors, les crimes cessent définitivement…Cependant, quelques faits restent assez troublants. Quand Chastel vise l’animal, celui-ci ne s’est pas enfui, bien au contraire, il s’est arrêté et est venu tranquillement s’asseoir devant lui. Pour un monstre sanguinaire, qui a fait quelque 100 victimes, il a fait preuve d’une bien grande docilité! L’autopsie de l’animal révèle qu’il s’agit probablement d’un chien mâtin domestiqué.La conclusion qui s’impose est logique. Jean Chastel a domestiqué l’animal issu d’un accouplement entre un loup et un chien. Il a dressé cet animal à attaquer l’homme. Chastel a enlevé des enfants pour les donner en sacrifice à son animal. Mais lorsque l’animal s’en prend à une fillette avec laquelle Chastel noua une grande amitié, il sombra peu à peu dans le mysticisme. Il se met à fréquenter l’église d’une manière assidue et multiplie les confessions. Il va jusqu’à faire bénir les balles qui lui serviront à tuer la bête. En tuant lui-même l’animal qu’il avait dressé afin de concrétiser ses fantasmes pervers, il pense avoir lavé son âme de tous ses péchés…
Les pyramides d’Égypte
Les crânes de cristal apparus sur le marché européen à la fin du 19e siècle ont suscité bien des spéculations. Sont-ils vrais ou faux? Mais la question n’est pas là. Il s’agit plutôt de savoir qui les a réalisés et comment ?L’énigme posée par ces crânes tient au fait que, selon les experts, seuls des outils du XXe siècle, notamment des mèches recouvertes de diamant, ont pu attaquer un matériau aussi dur que le cristal de quartz. Or les crânes authentifiés datent d’une période très antérieure à la conquête espagnole. On sait que les peuples amérindiens n’utilisaient pas d’outils pour façonner leurs objets. C’est tout le problème qui se pose aux scientifiques.Le cristal de quartz est, après le diamant, la matière la plus dure au monde. Il est impossible de sculpter cette matière à la main. Selon les spécialistes de Hewlett Packard, il aurait fallu un an avec des outils modernes pour sculpter le crâne de Anna Mitchell-Hedges. De plus, même avec nos outils, une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur.Le cristal de quartz fait aujourd’hui partie de notre vie. Le cœur de nos ordinateurs, où toute l’information est stockée, est une petite puce en cristal de silicium. Cette puce utilise les propriétés uniques du cristal pour stocker les informations. Selon les Mayas, les crânes de cristal seraient d’antiques ordinateurs. Ils contiendraient d’importantes informations sur les origines de l’humanité et son destin. Des analyses confirment que les crânes de cristal du British Museum à Londres et de la Smithsonian Institution à Washington sont des faux. Par contre, le crâne dit «à la croix reliquaire» a bien été fait à la main. Il a dû être taillé quelque temps avant ou peu après la conquête espagnole. Même chose pour celui de Anna Mitchell-Hedges.Enfin, et c’est le plus surprenant, concernant les deux derniers crânes analysés, le porte-parole du British Muséum a déclaré : «J’ai peur que nous ne soyons pas en mesure de faire des commentaires sur les deux autres crânes […] L’équipe a reçu pour consigne de ne pas faire de commentaires». Pourquoi ? Qu’ont découvert les scientifiques qui soit si embarrassant à révéler ?Prêtres aztèquesLes «Anciens» ont amené ces crânes sur Terre et ont fait don de la connaissance aux hommes. Ils aidèrent les hommes à construire quatre grandes civilisations : Lémurie, Mu, Mieyhun et l’Atlantide. Les 13 crânes étaient conservés dans une pyramide appelée «l’Arche». Plusieurs civilisations ont été les gardiennes de l’Arche : les Olmèques puis les Mayas et enfin les Aztèques.Ces derniers en auraient fait un mauvais usage.Les crânes furent dispersés par les prêtres aztèques après la conquête espagnole. Ils devaient rester séparés, car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé avec sagesse par l’homme.
Le Yéti, Bigfoot ou Sasquatch
Dans l’Himalaya, on l’appelle le yéti. Mais, dans le reste de l’Asie, on désigne cette créature sous le nom de méti, shookpa, migo ou kang-mi. C’est dans le Caucase que la créature baptisée almasty a été la mieux étudiée. Mais qu’il s’agisse du barmanu du Pakistan, du sasquatch des Rocheuses ou du bigfoot du Nord-Ouest américain, toutes ont d’étranges points communs…Le 23 mai 1957, Wang Congmer, une bergère chinoise, découvre un animal étrange près de son village.
Elle prévient les villageois qui traquent la bête et la tuent. La créature va donc pouvoir être autopsiée. D’après les témoins, la créature est décrite comme «humanoïde». Elle possède des ongles et une toison épaisse lui recouvre le corps. Des pousses de bambou et d’herbe ont été retrouvées dans son estomac. Cette créature n’est pas bipède ce qui exclut l’homme sauvage. Un pied et une main ont été conservés, ce qui permet d’argumenter sur des preuves indiscutables. Un biologiste chinois, Zhou Guoxing, a fait un rapport. Il en ressort que la créature d’un mètre de haut, qui marche debout, pour un poids de 20 kg, n’est pas un homme, mais une variété inconnue de macaques. C’est cette petite créature que l’on a baptisée «petit homme sauvage» dans toute la région. Cette découverte résout l’énigme des petits hommes sauvages d’Asie, mais pas celle des autres créatures. Concernant le Sasquatch ou le Bigfoot, certains experts pensent qu’il s’agit du gigantopithèque. Ce primate immense est en quelque sorte le King Kong de la préhistoire. Il pesait entre 300 kg et 400 kg pour 3 mètres de haut environ. Mais ce primate est beaucoup trop grand et trop lourd, comparés aux mensurations de l’animal mystère. En effet, la taille des créatures observées ne dépasse pas 2 mètres. La longueur des pieds est de plus de 30 cm. Il ne peut donc pas s’agir d’un homme, mais plutôt d’un grand singe et certainement pas du gigantopithèque.
Le zoologue belge Heuvelmans, pour sa part, était persuadé que l’homme sauvage d’Asie était un néandertalien. Certains experts acceptent l’idée de la survie contemporaine d’une population d’humanoïdes. Mais cette hypothèse ne rassemble que peu de votes. Et pour cause, les néandertaliens vivaient en sociétés organisées. Ils utilisaient des outils et des armes rudimentaires. Ils possédaient très probablement un langage articulé. Le néandertalien mesurait environ 1,60 m pour un poids de 70 kg. Il était vêtu de fourrure. On ne connaît pas sa pilosité. Il n’a rien de bestial et enterre ses morts.
En fait, aucune des hypothèses avancées à ce jour n’est convaincante. Parmi toutes les théories, une seule colle à l’ensemble des éléments. Les différentes créatures seraient des primates inconnus, de taille variable, qui se serait adaptés au froid. Dans un environnement non forestier, ils seraient devenus peu à peu bipèdes.Bien sûr, en l’absence d’une créature vivante ou morte à étudier, il est impossible d’affirmer que cette théorie est fiable à 100%.