Une léonne pour dompter les compactes

La valse des générations des technologies

Aujourd’hui, on ne s’en sort plus avec tous les acronymes dédiés aux réseaux téléphoniques : 3G, 4 G, CDMA, EDGE, WAP, GSM, 3G+ et d’autres encore. Beaucoup trop de questions du style «Quelle est la différence entre le réseau 2G et le 3G ?» ou encore «Ca veut dire quoi le H sur mon téléphone ?». Voici de quoi éclairer vos antennes.

14 Mars 2013 À 11:09

De la 0G à la 4G...

Il existe 5 générations de systèmes de communication appelés simplement 0G, 1 G, 2 G, 3 G et 4G. Cette vulgarisation a été mise en place afin de permettre au grand public de s’y retrouver, parmi la liste beaucoup trop allongée d’acronymes complexes des systèmes de communication sans fil. Le grand-père de ces générations étant la 0G, la 4G est par conséquent le dernier né de la famille. Ces différentes générations correspondent aux différentes évolutions du réseau de téléphonie mobile (passage d’un échange de voix uniquement à la possibilité d’avoir accès à Internet par exemple).

0G : La génération zéro

La génération zéro a bel et bien existé. Utilisée dans les années 70, les appareils 0G étaient présents principalement dans les véhicules (on peut penser aux communications entre voitures de police). Des technologies plus abouties ont été dénommées sous l’appellation 0.5G.

 1G : les premiers pas de la téléphonie mobile

Utilisée dans les années 80, la 1G a été abandonné il y a quelques années, laissant la place à la seconde génération, appelée 2G. Notons cependant un avantage par rapport aux systèmes utilisés actuellement : la distance maximale de communication possible entre deux téléphones, également appelée «range». La NTM possède un range allant de 2 à 30 km, très utile pour les grandes villes peu habitées, les pêcheurs ou encore les montagnards, contrairement au réseau GSM, que l’on verra plus tard, ne pouvant atteindre que 2 km au maximum.En contrepartie, les communications ne sont pas chiffrées au début de l’utilisation de cette norme. La 1G s’éteint progressivement, laissant place aux téléphones utilisant les normes de seconde génération.

2G : L’ère du GSM

La différence entre la 1G et la 2G se trouve au niveau des signaux radios : tandis que pour la première, ceux-ci sont analogiques, pour la seconde, ils sont numériques. Lancée en 1991, la 2G est encore active de nos jours. Nous pouvons distinguer deux autres types de générations au sein même de la seconde : la 2.5 et la 2.75. Le principal standard utilisant la 2G est GSM. Il permet d’utiliser divers services, comme le WAP permettant d’accéder à Internet. La 2.5G ou GPRS, a servi de passerelle entre la seconde et la troisième génération, améliorant notamment la vitesse de connexion à Internet. Les indicateurs «G» et «E» dans la barre de notification vous indiquent que vous utilisez actuellement un réseau de seconde génération.

 

3G : Internet au bout des doigts

Cette norme est la plus utilisée actuellement. Tout le monde la connaît et on n’entend plus que celle-ci dans les médias. En théorie, la vitesse de transmission des paquets est d’environ 2 Mb/s. Il existe actuellement deux principales technologies de troisième génération : UMTS et CDMA. Sans rentrer dans les détails, UMTS est une évolution du GSM et donc du GPRS et de l’EDGE. C’est pourquoi l’UMTS est également appelé 3GSM. Le passage entre les deux ne nécessite donc pas un coût élevé pour les opérateurs.La révolution entre la seconde génération et la troisième se trouvent dans la technologie utilisée : l’étalement de spectres. Les téléphones mobiles utilisant la technologie CDMA peuvent émettre des communications à partir de plusieurs tours d’opérateurs. La sécurité, en termes de cryptage d’appels, est donc améliorée et les communications se perdent moins. Cependant, CDMA possède quelques inconvénients. Le premier d’entre eux est l’utilisation de la carte SIM : il n’y en a pas. Difficile donc de se passer les téléphones entre copains.Il existe une évolution de cette troisième génération : HSDPA, également connu sous le terme de 3.5G ou 3G+.

 

4G : entre avenir et magouille marketing

Les réseaux de quatrième génération sont les réseaux de demain. Ils permettent une fois de plus d’accélérer le débit. Aucun réseau 4G n’existe pour le moment. «Pourtant, aux États-Unis, avec l’opérateur Verizon par exemple, ils ont déjà la 4G. Pourquoi ?» demanderez-vous. L’utilisation du terme LTE 4G est purement commerciale. En effet, il ne correspond pas aux critères demandés par l’IMT Advanced et n’est donc que de troisième génération. Dans les faits, LTE (Long Term Evolution) est un projet de troisième génération (3.9G) consistant à améliorer, une fois de plus, la vitesse de transmission de paquets. LTE-Advanced est, quant à lui, le véritable réseau de quatrième génération. On parle d’une transmission de données pouvant atteindre les 1 Gb/s. Tandis que le réseau LTE commence à peine à être déployé, la LTE avancée n’est présente que sur le papier.

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