11 Octobre 2022 À 13:42
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À l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale (10 octobre), l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé à faire de la santé mentale et du bien-être de tous une priorité dans le monde. Elle a également souligné qu’il était urgent d’agir, car le constat demeure alarmant : les besoins dans ce domaine sont importants et les réponses sont insuffisantes et inadaptées. Au Maroc, la situation est aussi très préoccupante. Selon une étude réalisée par le Conseil économique social et environnemental (CESE), le secteur souffre de plusieurs problèmes. Pénurie en ressources humaines «D’après les résultats de l’Enquête nationale relative aux troubles mentaux, quelque 48,9% de la population marocaine enquêtée, âgée de 15 ans et plus, présentent ou ont déjà présenté des signes de troubles mentaux. Cependant, force est de constater la pénurie en ressources humaines à laquelle fait face ce secteur. En effet, le Maroc ne dispose que de 2.431 lits réservés aux maladies mentales et de seulement 454 psychiatres, ce qui témoigne du sous-investissement de l’État dans le domaine de la santé mentale», indique le CESE dans son étude publiée lundi dernier à l’occasion de la Journée internationale de la santé mentale.
La triste réalité des hôpitaux publics de psychiatrie au Maroc