LE MATIN
20 Novembre 2024
À 17:54
À travers une collaboration entre le
Musée collectif de Casablanca, l’
Ambassade du Mexique au Maroc et l’
Université Internationale de Rabat, cette exposition à la mémoire de ce qui est et de ce qui n’est plus amène pour la première fois au Maroc une approche artistique du «
Día de Muertos».
Ce dialogue entre
art contemporain et
mémoire collective prend racine dans la disparition des
figuiers de Barbarie au Maroc et le projet d’art et de recherche développé par le Musée collectif de Casablanca sur la mémoire des
plantes et des
insectes. Il explore les liens entre les êtres perdus et la nature disparue et les liens culturels et artistiques entre le Maroc et le Mexique.
L’
exposition, curatée par l’artiste-chercheuse
Eugénie Forno, s’adresse tant à la communauté universitaire qu’à un large public extérieur. Elle intervient en mettant en scène un autel et une offrande aux couleurs vibrantes, inspirés des traditions mexicaines. L'autel est dédié aux figuiers de Barbarie disparus du Maroc ainsi qu'aux environnementalistes mexicains
Homero Gómez González,
Tomás Rojo Valencia et
Nayeli Guerrero, qui ont perdu la vie en raison de leur lutte pour la protection de l'
environnement et de la
nature.
Mohamed Fariji, artiste et directeur artistique de l'«
Atelier de l’observatoire», accompagne cette installation de son œuvre les «
Codex de Laassilat», réalisée à partir de
fibre de cactus, de ses épines et de la
cochenille. Eugénie Forno, artiste, chercheuse et curatrice, expose sa série «
Memento vitae», créée comme une recherche visuelle entre la mémoire des vivants et des disparus et l’imaginaire autour du «Día de Muertos.