LE MATIN
10 Juillet 2024
À 16:45
Les participants à cette
résidence artistique sont issus de l’
Institut des beaux-arts de Tétouan (5) et de l’
École supérieure des beaux-arts de Casablanca (3). Il s’agit de
Imane Laâribi,
Soufiane Mezraoui,
Fatima-Zahra Khilad,
Soufiane Naït Addi,
Zouhair Chihad,
Mouad Al Bissaoui,
Ibtissam Zouhair et
Dounia Tabti.
Lire aussi : Sidi Kacem : La Fondation Banque Populaire rénove deux écolesDans une déclaration à la «MAP», la secrétaire générale de la
Fondation Banque Populaire,
Houda Laârej, a indiqué que les jeunes artistes ont été sélectionnés pour la qualité et l’originalité de leurs travaux, ajoutant que «cette initiative inscrite dans le cadre de l’engagement de la Fondation en faveur de la promotion de l’art et de la culture dans le Royaume cherche à favoriser l’émergence de nouveaux talents dans le domaine des
arts plastiques».
Elle a aussi fait savoir que les résidents bénéficient de
Master Class et d’
ateliers sur, entre autres, la
poterie et la
sérigraphie, encadrés par des spécialistes, avant d’ajouter qu’une
exposition de leurs travaux sera organisée à la fin de l’année et couronnée par la remise du prix de la Fondation Banque Populaire pour les jeunes artistes d’une valeur de 50.000 dirhams pour la meilleure œuvre exposée.
De son côté, Soufiane Naït Addi, lauréat de l’Institut des beaux-arts de Tétouan, a confié à la «MAP» que sa participation à cette résidence d’artistes est enrichissante puisqu’elle lui a permis de côtoyer d’autres jeunes artistes et de découvrir d’autres styles et courants artistiques. Et de révéler que depuis sa sortie de l’Institut des beaux-arts de Tétouan, il s’est consacré exclusivement à la perfection de son travail sur le portrait, une vocation qui remonte à son enfance.
Ce jeune portraitiste originaire de
Salé révèle que les traits dans ses portraits sont dominés par les expressions de l’angoisse et le stress, caractéristiques principales d’une personne qui appréhende l’avenir inconnu, thème d’ailleurs de cette résidence «Le Monde de Demain».
De même, Fatima-Zahra Khilad, lauréate en 2020 de l’École supérieure des beaux-arts de Casablanca, n’a pas caché le bonheur qu’elle ressent en prenant part à cette résidence d’artistes qui lui a permis de découvrir de nouveaux styles et de nouvelles pratiques, estimant qu’il s’agit pour elle d’un défi de taille puisqu’elle a eu l’occasion d’expérimenter pour la première fois de nouvelles techniques. Un défi de taille aussi sur le plan du format de la toile puisqu’elle a toujours travaillé sur les
fresques murales et les tableaux XXL alors qu’il agit dans cette résidence de réaliser des toiles de format standard, a-t-il fait remarquer dans une déclaration à la «MAP», avant d’ajouter que son travail sur les fresques murales lui a donné l’opportunité de participer à des événements dédiés à cette cet
art urbain au
Maroc, au
Canada et aux
États-Unis.
S’agissant, enfin, de son opinion au sujet de la thématique de cette résidence, cette jeune artiste originaire de la Cité phosphatière estime que l’avenir, pour elle, n’est qu’une idée abstraite et qu’elle préfère, en revanche, se concentrer sur le moment présent et aux choses simples et palpables de la vie.