LE MATIN
08 Décembre 2025
À 17:30
Lancée en février 2025, cette édition a permis aux participant(e)s de bénéficier d’un encadrement intensif assuré par des professionnels marocains et internationaux. Moment fort de la journée, la session de pitchs a permis de présenter les dix projets de
long métrage développés pendant l’année. Chaque binôme a exposé son projet devant un panel de 30 à 40 expert(e)s de l’
industrie cinématographique : producteur•trice•s, distributeur•trice•s, directeur•trice•s de résidences, responsables de financement, représentant(e)s de festivals et spécialistes des ventes internationales.
Ces présentations ont offert une visibilité professionnelle déterminante aux binômes et à leurs projets, marquant l’aboutissement d’un parcours d’accompagnement d’un an. Le déjeuner et l’après-midi ont pris la forme d’un espace de rencontres professionnelles, conçu pour prolonger les discussions initiées durant les pitchs.
Un jury international, composé de
Teresa Cavina (programmatrice de festivals/curatrice, Venise/Sarajevo/Rotterdam...),
Lina Chaabane (productrice, Sud Écriture) et
Marieme Deghedi (distributrice, Universal/Warner Brothers), a ensuite remis le Prix «Yallah» au projet le plus prometteur et le plus abouti de cette édition : Rajol, du réalisateur
Adnane Rami, produit par
Rajaa Fahim. Ce prix a été rendu possible grâce à l’Organisation internationale de la francophonie. Une mention spéciale a également été décernée au projet de documentaire Hassania, du réalisateur
Karim Hapette, produit par
Linda Qibaa.
Une nouvelle génération de talents marocains en pleine affirmation
Pour de nombreux jeunes cinéastes, TAP constitue un tremplin essentiel. La productrice
Imane Majid, participante de TAP02, témoigne : «Connaître et interagir avec l'équipe de la
Fondation Tamayouz Cinéma, qui est principalement féminine, compétente et passionnée, me donne énormément de confiance en moi, en mon potentiel professionnel et en ma vision, souvent jugée "trop ambitieuse pour une jeune femme”. Si j'avance aujourd'hui sur mon projet de société de production, c'est grâce à ma participation à TAP ainsi qu’à l'exemple de
Lamia Chraibi et de
Leila Amran, qui m'ont énormément inspirée à franchir ce pas. TAP me permet également de me constituer un réseau de femmes professionnelles au
Maroc et à l’international, étant donné que TAP privilégie les intervenantes femmes.»