Nadia Ouiddar
08 Novembre 2024
À 17:13
Rabat accueille jusqu'au 16 novembre la 29ᵉ édition du Festival international du cinéma d’auteur (FICAR). L'événement adopte le slogan «7ᵉ art durable» prouvant ainsi que le cinéma et les festivals peuvent aussi jouer un rôle dans la protection de l'environnement. «Plusieurs initiatives écologiques seront mises en œuvre lors de cette édition, telles que la réduction des déchets, l’utilisation de matériaux recyclés, et des choix écoresponsables pour l’organisation». L’édition 2024 met à l’honneur le cinéma jordanien afin de célébrer la richesse culturelle et cinématographique du monde arabe. «La richesse de la cinématographie jordanienne, de par ses histoires poignantes et sa culture visuelle distinctive, trouve naturellement sa place dans cette édition.
En partenariat avec la Royal Film Commission – Jordanie, on propose une sélection de films qui révèlent la diversité et la profondeur de ce cinéma en pleine expansion, empreint de récits sincères et de talents singuliers», explique Malak Dahmouni, directrice artistique du FICAR. Selon Abdelhaq Mantrach, président de l’Association du Festival international de Rabat pour la culture et les arts, le Festival rendra également hommage au cinéma palestinien en projetant des courts métrages dont «Depuis le point zéro» du réalisateur palestinien Rashid Masharawi, en collaboration avec l’ambassade de Palestine au Maroc. Ce film met en lumière l’importance du cinéma palestinien, racontant des histoires filmées sous la pression de la guerre dans des formats variés entre fiction, documentaire et reportage. Autre moment fort de cette édition est la présentation de plusieurs avant-premières mondiales. Au total, plus de 150 productions internationales seront projetées à Rabat à l’occasion du Festival international du cinéma d’auteur. Plusieurs de ces films concourront dans la catégorie internationale du long métrage, la compétition du court métrage, et pour le Prix de la critique.
La sélection de la compétition des longs métrages comprend 12 films, dont «The Lost Princess» du réalisateur marocain Hicham Hajji.
Le jury de cette compétition est présidé par le réalisateur philippin renommé Brillante Mendoza, connu pour sa créativité cinématographique exceptionnelle et ses nombreuses distinctions internationales. Il est épaulé par la productrice et distributrice marocaine Asma Graimiche, la productrice tunisienne Dora Bouchoucha, le critique de cinéma canadien Michel Coulombe, la réalisatrice indienne Rintu Thomas, le producteur et réalisateur turc Can Saraçoğlu, le réalisateur jordanien Mohammed Houshki, ainsi que la réalisatrice kazakhe Gulnara Sarsenova.
Le jury de la compétition des courts métrages est composé du réalisateur jordanien Murad Abu Eisheh, de la réalisatrice kazakhe Olga Korotko et de Rashid Al Yafi’i, figure emblématique de l’audiovisuel en Oman. Par ailleurs, le Prix de la critique sera attribué par Viera Langerová, membre de la Fédération internationale de la presse cinématographique (FIPRESCI), Ruggero Calich, membre de l’Association des écrivains de cinéma de Turquie et de la FIPRESCI, et le critique marocain Abdelali Maâzouz.