LE MATIN
17 Avril 2025
À 17:04
Onze murs de la capitale seront investis par des
street-artistes issus de huit pays différents, dans le cadre du
festival Jidar cette année. Parmi les têtes d’affiche, on retrouve le Polonais
BEZT, le Français
Ratur, ou encore le Mexicain
Smithe, aux côtés de talents marocains comme
Masawi et
Azhar.
Pour marquer ses dix ans, le festival innove avec plusieurs projets inédits. Le plus spectaculaire est sans doute
"Paysages cubiques", une installation au parc Hassan II où trois artistes, le Japonais
Hideyuki Katsumata, l’Espagnol
Iván McGill et le Marocain
Bluuecrab interviendront sur des cubes de trois mètres de côté. Une manière de sortir des murs traditionnels et d’explorer de nouveaux supports.
Autre temps fort, le
Mur Collectif évolue cette année avec un accompagnement renforcé pour les jeunes talents. Du 12 au 18 mai, une dizaine d’apprentis street-artistes, sélectionnés sur dossier, travailleront sous la direction du graffeur marocain
Réda Boudina (RDS). Ces jeunes talents réaliseront ensemble une fresque collective qui rejoindra le parcours officiel.
Côté médiation, les visites guidées se déclinent désormais en trois circuits différents permettant aux visiteurs de découvrir les oeuvres sous différents angles et langues. Par ailleurs, les
Jidar Talks, organisés au café
La Scène du Cinéma Renaissance, offriront l'occasion d'interagir directement avec les artistes.
Le volet pédagogique n’est pas en reste avec
Jidar Kids, des ateliers pour enfants (8-12 ans). Répartis en petits groupes, les participants travailleront pendant trois jours sur une fresque murale autour du thème "Dessine mon patrimoine".
Dix ans après sa création, le
Jidar – Rabat Street Art Festival confirme ainsi son rôle de locomotive de la scène street art au Maroc, entre ouverture internationale et ancrage local.