LE MATIN
09 Décembre 2025
À 15:00
«Le
Festival du film de Marrakech s'est développé parallèlement à l'essor de l'
industrie cinématographique marocaine. Lorsque le festival a débuté en 2001, la scène locale ne produisait que cinq
films par an. Aujourd'hui, ce chiffre est passé à environ 40, reflétant ainsi la diversité des initiatives visant à encourager et à soutenir les nouvelles générations de talents», souligne le magazine de référence de l’industrie américaine du spectacle.
La publication explique que des programmes tels que «
Atlas Workshops» ont joué un rôle déterminant dans la mise en relation des auteurs émergents avec la scène internationale, relevant que des initiatives telles que la
Fondation Tamayouz, qui accompagne les
réalisatrices marocaines dans leurs projets de films, s'efforcent de supprimer les obstacles à l’accès aux métiers du
cinéma.
La Fondation Tamayouz, fondée par trois cinéastes marocaines et deux productrices, propose des formations de base aux femmes intéressées par l’industrie, ainsi qu’un soutien financier et un mentorat dans les domaines de la réalisation, de l’écriture de
scénarios, de la
production et de la
postproduction, relève l’article.
Par ailleurs, le magazine s’arrête sur le parcours et les réalisations d’une brochette de jeunes talents marocains qui contribuent, aujourd’hui, au rayonnement du
cinéma marocain, dont la productrice
Meriame Essadak, l’acteur
Driss Ramdi, le réalisateur
Youssef Michraf et la cinéaste
Leyna Tahiri.
Meriame Essadak, qui s’est lancée dans le cinéma grâce à des programmes d'incubation avec la Fondation Tamayouz et les «Atlas Workshops», travaille actuellement sur trois longs métrages, dont le thriller «
La Piste» de
Mohcine Nadifi, un projet qui a remporté le
concours Pitch du
Festival du film de Tanger en 2024 et qui figure parmi cinq titres sélectionnés pour une session de coproduction franco-marocaine à Cannes, où il a suscité un vif intérêt de la part de plusieurs sociétés françaises, écrit le magazine.
S’agissant du jeune acteur
Driss Ramdi, la publication rappelle qu’il s'est fait connaître grâce à un second rôle dans le film «
Je ne suis pas mort» de
Mehdi Ben Attia, qui lui a valu une place sur la liste des nominations pour le
Prix César du meilleur espoir masculin, notant que, depuis, il s'est construit une carrière solide avec des rôles dans «
Baden Baden» de
Rachel Lang, «
Escape from Raqqa» d’
Emmanuel Hamon et «
Un homme bien» d’
Emmanuel Finkiel.
Évoquant le parcours du jeune réalisateur
Youssef Michraf, le magazine rappelle que son premier long métrage «
Sweet Disposition», dont le projet a été présenté aux «Atlas Workshops» en 2021, a remporté le
Prix international Artekino, révélant que le réalisateur travaille actuellement sur des projets prometteurs à Los Angeles.
Concernant
Leyna Tahiri, le magazine «Variety» relève qu’elle avait occupé le poste de responsable du développement pour les scénaristes David Elkaïm et Vincent Poymiro de la série «In Therapy», avant de se tourner vers la télévision marocaine, contribuant à des séries dramatiques tout en développant ses projets personnels, dont le long métrage «Earth and Ashes» présenté cette année aux «Atlas Workshops».