LE MATIN
05 Novembre 2024
À 10:45
Pour la campagne actuelle, les superficies consacrées à
la culture de la betterave à sucre sont en nette augmentation, atteignant 45 000 hectares contre 23 000 l’an dernier. Ce développement se répartit entre les régions suivantes :
Doukkala (10 000 ha),
Tadla (10 000 ha),
Oriental (6 000 ha),
Gharb (13 000 ha) et
Loukkos (6 000 ha). Parallèlement, 5 000 hectares sont dédiés à la culture de la canne à sucre dans les périmètres du
Gharb et du
Loukkos.
Cet accroissement vise à renforcer la production de sucre au
Maroc pour une meilleure
souveraineté alimentaire, en tenant compte de la disponibilité en eau d'irrigation. Le
gouvernement a répondu favorablement aux attentes du secteur agricole en autorisant des lâchers d'eau tout au long de l’année dans les périmètres du Gharb, de la Moulouya et du Loukkos, ainsi qu’une dotation spécifique pour Tadla. Ces actions, accompagnées par les projets de dessalement et de transfert d’eau, permettront de préserver les ressources hydriques essentielles à l’agriculture.
Cosumar a investi plus de 500 millions de dirhams pour sécuriser l'approvisionnement en semences, engrais et produits phytosanitaires, alors que le soutien financier de l'État sur les prix des engrais aide les agriculteurs à réduire leurs coûts. Par ailleurs, l’aide financière octroyée pour le prix des plantes sucrières s'élève à 80 dirhams par tonne pour la betterave et 70 dirhams pour la canne à sucre. Ce soutien est crucial pour les agriculteurs, car il réduit leurs charges, améliore leurs revenus, et renforce ainsi la rentabilité de la filière sucrière.
Grâce au soutien continu du gouvernement, notamment celui du
Ministère de l’Agriculture et du
Ministère de l’Économie et des Finances, en faveur du secteur sucrier, le Groupe espère consolider durablement les revenus des agriculteurs et assurer la compétitivité de la filière sucrière au Maroc. Cosumar réaffirme son engagement à renforcer la production nationale de sucre, contribuant ainsi à la souveraineté alimentaire et au développement des régions agricoles.