LE MATIN
24 Décembre 2025
À 09:31
La performance est le fruit conjugué d’un
marché boursier en nette amélioration et d’une baisse des taux, qui a renforcé la valeur des actifs détenus par les assureurs. Le portefeuille de placements s’est ainsi établi à 257,9 milliards de dirhams, en progression de 5% par rapport à fin 2024. Dans le même sillage, le résultat net global du secteur a enregistré une hausse de 13,4% sur un an, soutenu par la rentabilité des investissements.
Côté activité, les fondamentaux restent solides. À fin octobre, le volume des primes émises s’est élevé à 53,6 milliards de dirhams, soit une hausse annuelle de 8,1%. Cette croissance équilibrée touche à la fois la branche vie (+8,3%) et la branche non-vie (+7,9%), confirmant une dynamique générale de développement du marché, stimulée par la diversification des produits et la progression de la bancassurance. La solvabilité du secteur n’est pas en reste : le CCSRS confirme que la marge moyenne reste largement supérieure au minimum réglementaire, attestant d’une solidité structurelle face aux aléas.
Au-delà des assurances, le CCSRS a dressé un état de résilience global du système financier marocain. Les tests de résistance menés par Bank Al-Maghrib montrent que le secteur bancaire demeure robuste face aux chocs. Le
ratio de liquidité à court terme reste supérieur aux seuils exigés, ce qui reflète une gestion prudente des ressources et une bonne capacité à faire face à d’éventuelles tensions.
En ce qui concerne les infrastructures des marchés financiers, les évaluations du Comité confirment leur résilience, tant sur le plan financier qu’opérationnel. Ces infrastructures, essentielles au bon fonctionnement des échanges, présentent toujours un niveau de risque faible pour la stabilité du système. Le CCSRS souligne qu’elles remplissent leur rôle sans interruption, même en période de volatilité, renforçant ainsi la confiance des investisseurs.