LE MATIN
22 Août 2025
À 16:09
L’économie marocaine aborde 2025 avec un vent d’optimisme. Le dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur les perspectives économiques table sur une croissance de 3,8% en 2025 comme en 2026, un rythme soutenu largement attribué à la reprise du secteur agricole. Après les sécheresses sévères de 2023 et de 2024, l’amélioration des conditions climatiques ouvre la voie à une relance durable de la production, en particulier dans les fruits et légumes.
Selon les données publiées par
EastFruit, les résultats sont déjà tangibles. Le Maroc a exporté 27.700 tonnes de concombres durant la campagne 2024-2025, un volume inédit qui dépasse les records précédents. Plus spectaculaire encore, le secteur de l’asperge a enregistré une hausse de 47% de ses exportations en glissement annuel.
La filière agrumicole confirme, également, son redressement : les expéditions de mandarines ont atteint 436.000 tonnes en 2024-2025, soit une progression de 13% par rapport à la saison précédente. Même dynamique du côté des petits fruits rouges : les framboises marocaines poursuivent leur percée sur les marchés du Moyen-Orient, renforçant la compétitivité du Royaume sur ce segment à forte valeur ajoutée.
Cette conjonction de prévisions macroéconomiques favorables et de performances record à l’export confirme le positionnement croissant du Maroc comme l’un des principaux fournisseurs mondiaux de fruits et légumes frais. Ses marchés de prédilection restent l’Union européenne et le Moyen-Orient, mais ses exportations s’élargissent progressivement à d’autres destinations.
Grâce à ses atouts climatiques, à l’expertise agronomique accumulée et à la modernisation de ses filières, le pays est en train de consolider son rôle de plateforme stratégique dans le commerce international des fruits. En répondant à la demande croissante en produits frais, il contribue également à l’effort global de sécurité alimentaire.