LE MATIN
28 Juin 2025
À 09:35
Ces deux
MoU ont été signés par le ministre du Transport et de la Logistique,
Abdessamad Kayouh, qui conduit une délégation de haut niveau à ce forum international, et son homologue turc,
Abdulkadir Uraloglu, en présence de l’ambassadeur du Maroc en Turquie,
Mohamed Ali Lazrak.
Dans une déclaration à la MAP, M. Kayouh, qui a souligné l’importance de ces
accords, a précisé que le premier porte sur les différents volets de la
coopération technologique en matière de
sécurité routière, ajoutant que le Maroc s’intéresse particulièrement à l’expérience turque en matière de
sécurisation du transport routier de marchandises.
Le
second MoU, a poursuivi le ministre, s’inscrit dans le cadre de l’étude lancée par son Département en vue de renforcer la flotte maritime nationale, conformément au discours de
Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte. À cet égard, M. Kayouh a mis en avant l’expérience importante accumulée par la Turquie dans le domaine de la
navigation maritime et de la
construction navale.
Le
Forum mondial sur la connectivité des transports, qui a ouvert vendredi ses travaux dans la Capitale turque, constitue une plateforme de haut niveau réunissant décideurs politiques, ministres, représentants d’organisations internationales et d’institutions financières mondiales, acteurs industriels et du secteur privé et experts, pour débattre des moyens de développement et d’optimisation des corridors de transport internationaux.
Au-delà du renforcement de la
connectivité physique, les discussions porteront sur les enjeux majeurs liés à la
promotion du développement durable et de la
transition vers l’économie verte, à l’essor des
énergies renouvelables, à la
digitalisation et l’intelligence artificielle, aux pratiques innovantes, aux
solutions de financement efficaces, ainsi qu’au renforcement de la
coopération régionale à l’échelle internationale.
Le Forum (27-29 juin) mettra particulièrement l’accent sur le
développement des réseaux de transport mondiaux plus intégrés et performants, la réduction des écarts d’investissement dans les infrastructures et le renforcement des partenariats entre gouvernements, institutions financières internationales et secteur privé.