LE MATIN
28 Mai 2025
À 11:36
Cette évolution serait attribuable à une demande intérieure robuste, en particulier grâce à l'investissement, la dynamique des
activités non agricoles et la perspective d'une meilleure
campagne agricole, explique la
BAD dans son rapport 2025 sur les Perspectives économiques en
Afrique, publié en marge des Assemblées annuelles de la Banque qui se tiennent jusqu'au 30 mai à
Abidjan.
Selon la même source, la croissance devrait atteindre 3,7% en 2026, reflétant un ralentissement des
industries exportatrices en raison de l'augmentation des
droits de douane américains.
Concernant l'
inflation, elle devrait se situer à 2% en 2025 et à 2,3% en 2026, tandis que le déficit budgétaire poursuivrait sa diminution pour s'établir à 3,6% du produit intérieur brut (PIB) en 2025 et à 3,3% en 2026.
Cette amélioration est le résultat de la consolidation des
recettes fiscales dans le cadre des réformes en cours et de la réduction de la taxe sur le
gaz butane, précise le rapport.
En revanche, le déficit de la balance courant devrait se creuser à 2,1% du
PIB en 2025 et à 2,6% en 2026, en raison de l'augmentation des importations, stimulée par les investissements dans les infrastructures.
Les perspectives économiques restent soumises à des risques, liées aux
sécheresses récurrentes et à une baisse de la demande étrangère, note la BAD, estimant que des actions portant sur la gestion active des ressources en eau et des
chocs climatiques, combinées à une politique commerciale plus diversifiée et plus compétitive, pourraient atténuer ces risques.