Saïd Naoumi
08 Janvier 2025
À 15:07
Le département de l’Agriculture planche sur l’aménagement hydroagricole du périmètre de Tamri (Souss-Massa). Ce projet ambitieux est programmé en perspective de la construction du barrage de Tamri dans la région. Ce dernier représentera une avancée majeure dans la gestion des ressources en eau et le développement agricole de cette zone côtière stratégique. Il vise à répondre à la demande croissante en eau potable et en eau d’irrigation tout en renforçant la sécurité hydrique de la région et améliorant de manière durable la valorisation de l’eau d’irrigation pour les agriculteurs bénéficiaires du projet.
Le ministère a ainsi mandaté le cabinet Aqualtis Conseil pour mener l’étude de faisabilité d’aménagement hydroagricole de ce périmètre. Il s’agira d’évaluer la viabilité technique, économique, environnementale et sociale de ce projet d’envergure, dont les répercussions sont susceptibles d’être significatives pour la préfecture d’Agadir-Ida Outanane et ses habitants. La consultation devrait aboutir à l’établissement d’un avant-projet sommaire avec la proposition de variantes d’aménagement du périmètre. Ces dernières devraient avoir un impact significatif sur les coûts d’investissement et d’exploitation : tracé du réseau, débit de dimensionnement, mise en pression, implantation des ouvrages, bornes/prises, etc. De même, les schémas d’aménagement proposés doivent assurer l’irrigation localisée de l’ensemble du périmètre, sans restrictions, en tenant compte des aménagements existants et du mode d’organisation des usagers. Aqualtis devra proposer, par ailleurs, un assolement adapté au contexte et aux ressources en eau disponibles et qui permette la meilleure valorisation possible de l’eau d’irrigation.
Au niveau de l’estimation des coûts des équipements, le consultant est appelé à évaluer toutes les composantes du projet, y compris celles concernant l’expropriation éventuelle des emprises des équipements projetés. Les variantes d’aménagement à proposer doivent tenir compte de plusieurs éléments, dont la qualité de l’eau fournie, les infrastructures d’irrigation existantes, le mode d’organisation actuel et futur des usagers de l’eau, le montant des investissements et le prix de revient du m³ d’eau et les systèmes de production pratiqués et ceux projetés.