Kénitra : une enseignante dans une école française suspendue pour "manquement grave"

Les faits remonteraient à la fin de l'année dernière selon la même source. A cette époque, les parents d’élèves du Groupe scolaire unifié Honoré de Balzac de Kénitra ont pris contact avec la direction dudit établissement pour signaler les propos de l'enseignante, jugés inappropriés. Elle aurait, selon les propos des parents relayés par RFI, diffusé " des images d’hommes embrassant d’autres hommes lors d’une prise de parole sur l’homosexualité, mais elle aurait aussi évoqué l’Iran, le prophète et l’islam en général" devant des élèves âgés de 7 à 9 ans.

Face à cette situation, les parents d'élèves ont décidé de porter cette affaire devant la justice. Contacté par RFI, leur avocat, Maitre Abderahim Jamai, explique que « l’apologie de l’homosexualité » n’a « en aucun cas sa place dans une école » d’autant plus face à « d’aussi jeunes enfants ». 

L’Agence pour les établissements français à l’étranger n’a pas attendu la fin de la procédure judiciaire pour réagir. L’organisme a décidé de suspendre  de ses fonctions l’enseignante, pour « manquement grave dans sa posture professionnelle et ses pratiques pédagogiques ».

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