07 Août 2023 À 11:00
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La cérémonie d’ouverture officielle de cette nouvelle édition du Festival national d’Ahidous, organisée le vendredi 4 août, a été marquée par la participation d’une quinzaine de troupes d’Ahidous représentant différentes provinces du Royaume qui se sont succédé sur la scène.
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Cet événement a également été l’occasion de rendre un vibrant hommage à d’éminents poètes et artistes amazighs de renom, parmi lesquels Zahra Srija, Hammou Oulghazi Boufri, Houcine Maghraoui et Hamid Oulhasni. Pour rappel, ce festival est organisé par le ministère de la Jeunesse, la culture et de l’information, dans le cadre de sa stratégie visant à préserver le patrimoine culturel dans ses multiples expressions et manifestations et à assurer sa continuité.
Pour ce faire, le département de la Culture s’est associé à l’association Taymate des arts de l'Atlas, ainsi qu’au Conseil régional de Fès-Meknès et du conseil de la collectivité territoriale de Aïn Leuh. Dans sa déclaration au «Matin», Fouad Mahdaoui, délégué régional du département de la Culture et directeur du festival, a souligné que cette 22e édition, qui coïncide avec la célébration de la Fête du Trône, connaît cette année la présentation d’un riche plateau artistique visant la mise en exergue de notre riche patrimoine culturel immatériel. Pour lui, ce festival est un maillon de la chaîne culturelle de notre pays.
Et de noter que le Maroc a toujours mis en valeur la diversité de sa culture et de son identité. La preuve en est l’officialisation de la langue amazighe comme langue nationale et la célébration du Nouvel An amazigh comme étant une fête nationale. Pour sa part, Hammou Ouhalli, président de l’Association Taymate des arts de l’Atlas, a souligné que ce festival est organisé à Aïn Leuh depuis déjà un quart de siècle et chaque année il se développe davantage et attire de plus en plus de public et surtout de fans de l’art d’Ahidous. L’objectif principal de ce festival, indique le président, est «la préservation d’un patrimoine immatériel ancestral amazigh riche de danses, de poésie et de symboles de la vie des tributs amazighes». À noter que les troupes de l’art d'Ahidous qui ont participé à cette édition représentent près d'une quinzaine de provinces : Ifrane (8 troupes), Khénifra (5 troupes), El Hajeb et Taza (3 troupes chacune), Figuig, Boulemane et Meknès (2 troupes chacune) et enfin Tinghir, Midelt, Béni Mellal, Guercif, Zagora et Fès avec une troupe chacune.