05 Avril 2023 À 00:00
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Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé lundi un accord de deux ans en faveur du Maroc au titre de la ligne de crédit modulable (LCM) pour un montant de près de 5 milliards de dollars.
Depuis 2012, le Maroc a bénéficié de quatre accords successifs au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d'un montant d'environ 3 milliards de dollars chacun. La première LPL a été approuvée le 3 août 2012, et trois autres ont été approuvées le 28 juillet 2014, le 22 juillet 2016 et le 17 décembre 2018. La quatrième LPL a expiré le 7 avril 2020, lorsque les autorités ont acheté toutes les ressources disponibles dans le cadre de la LPL pour limiter l'impact social et économique de la pandémie de Covid-19 et permettre au Maroc de maintenir un niveau adéquat de réserves officielles pour atténuer les pressions sur la balance des paiements.
Si les accords de la LPL ont bien servi le pays dans le passé, les très solides fondamentaux cadres institutionnels, et antécédents économiques dans la mise en œuvre de politiques économiques très solides, ainsi que l'engagement continu à maintenir ces politiques à l'avenir, tous, justifient la transition vers un accord de la LCM. Un accord de la LCM aiderait le Maroc à relever le défi de la reconstruction de la marge de manœuvre de politique économique, tout en accélérant la mise en œuvre de son programme de réformes structurelles dans un environnement extérieur de plus en plus risqué.
« Les politiques macroéconomiques et le cadre institutionnel très solides du Maroc ont permis à son économie de rester résiliente face aux multiples chocs négatifs qui se sont produits au cours des trois dernières années, notamment la pandémie, les deux sécheresses et les retombées de la guerre de la Russie en Ukraine. Malgré cette résilience, l'économie marocaine reste vulnérable à une détérioration de l'environnement économique et financier mondial, à une volatilité accrue des prix des matières premières et à des sécheresses récurrentes. Dans ce contexte, l'accord de la LCM fournira au pays une assurance supplémentaire contre les risques extrêmes. Les autorités ont l'intention de considérer ce dispositif comme une mesure de précaution et d'y mettre fin dès que la période de 24 mois sera écoulée, en fonction de l'évolution des risques », a déclaré Antoinette Sayeh, directrice générale adjointe du FMI et présidente par intérim du Conseil.
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