Économie

Une importante délégation marocaine attendue aux Assemblées annuelles de la BAD en Égypte

Les Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement, qui se tiendront du 22 au 26 mai en Égypte, connaîtront une importante participation marocaine. Cet évènement réunira les gouverneurs de la Banque, ses administrateurs, les dirigeants africains, les partenaires de développement et d’autres parties prenantes. Plus de 3.000 délégués y prendront part.

19 Mai 2023 À 14:18

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Le Maroc sera fortement représenté aux 58es Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) et aux 49es Réunions du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement (FAD) qui se tiendront du 22 au 26 mai en Égypte. Événements statutaires les plus importants de l’année pour le groupe de la BAD, les Assemblées annuelles réunissent les gouverneurs, les administrateurs, les dirigeants africains, les partenaires de développement et d’autres parties prenantes. Plus de 3.000 délégués y prendront part.

Le Maroc, membre fondateur de la Banque, sera représenté par une importante délégation conduite par la ministre de l’Économie et des finances, Nadia Fettah Alaoui. «Nos Assemblées annuelles créent les conditions optimales d’une vision et d’une action concertées autour de l’enjeu central du financement d’une transition écologique juste pour le continent», déclare le responsable pays de la Banque au Maroc, Achraf Hassan Tarsim, à quelques jours de l’événement. «Par le nouveau modèle de développement tracé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, son expérience et ses résultats, le Maroc est en capacité d’inspirer les réflexions et le cours de l’action», poursuit-il.

Selon lui, ces Assemblées annuelles vont permettre de réfléchir aux moyens de mobiliser plus solidement l’investissement privé, dont l’Afrique a tant besoin pour atteindre ses objectifs urgents en matière d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de ses effets. Il s’agira d’identifier les possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables et l’agriculture durable. Placé sous le thème général «Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique», l’événement reflète, selon la BAD, l’urgence croissante exprimée par les dirigeants africains pour une accélération marquée des efforts visant à limiter, d’ici à 2100, la hausse de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels.

Aux yeux des dirigeants de la BAD, il s’agit là d’un impératif pour protéger les pays les plus vulnérables, en particulier d’Afrique. Ce continent qui pollue le moins la planète (2,8%) est celui qui est le plus durement touché par les effets des changements climatiques. Paradoxalement, le continent est celui qui reçoit le moins de finance climatique. Et si la tendance actuelle des flux de financement climatique vers l’Afrique se poursuivait, le continent serait confronté à un déficit annuel qui dépasserait 127 milliards de dollars américains d’ici à 2030.

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