08 Juin 2023 À 09:20
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Les équipes de cet institut, qui héberge plusieurs laboratoires de la faculté de médecine de l'Université catholique de Louvain (UCLouvain) et du Ludwig Institute for Cancer Research, mènent des recherches à ce sujet depuis quelques années, et leurs résultats pourraient augmenter considérablement l'efficacité de l'immunothérapie pour combattre un plus grand nombre de cancers, a précisé l'institut dans un communiqué..
Selon ces nouvelles données, qui ont été publiées dans le magazine Nature, des médicaments utilisés jadis pour traiter l'hypertension pouvaient avoir un effet très intéressant pour lutter contre des formes de cancers résistants à l'immunothérapie.
Concrètement, ces molécules agissent sur les macrophages. Il s'agit d'un autre type de globules blancs, dont le rôle est d'engloutir et de digérer les débris issus des agents pathogènes, tels que les cellules cancéreuses, les microbes et les substances étrangères. En faisant leur travail, ces macrophages alertent aussi les lymphocytes T des anomalies qu'ils rencontrent. Ils jouent ainsi le rôle de sentinelles en donnant l'alerte et en déclenchant les réponses immunitaires.
"L''immunothérapie telle qu'actuellement pratiquée ne permet de combattre efficacement que 30 à 40% des cancers. Beaucoup de cancers résistent, en grande partie parce que leurs lymphocytes T ne sont pas assez réactifs", ont expliqué les chercheurs.
La nouvelle approche est à même de "doper" le processus clinique d'immunothérapie, notamment pour les nombreux cas de cancers pour lesquels l'efficacité de ce traitement est encore limitée, a-t-on affirmé. Ces résultats prometteurs incitent à poursuivre la recherche afin d'identifier de nouvelles molécules qui permettront à terme d'envisager des essais cliniques afin de valider de nouveaux traitements.
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