07 Mars 2023 À 19:46
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Le Maroc se donne à fond pour se doter d’une infrastructure ferroviaire de premier rang. Après l’inauguration en 2018 de sa première ligne à grande vitesse, qui est aussi la première du continent africain, le Royaume ne compte pas s’arrêter en si bon chemin et s’emploie à développer davantage son réseau ferroviaire de haut niveau. Après la LGV Tanger-Casablanca, c’est le projet de son extension jusqu’à Marrakech sur une distance de 390 kilomètres que l’Office national des chemins de fer a en ligne de mire. Les études détaillées, y compris le montage institutionnel et financier y afférent, sont en cours, a indiqué le directeur général de l’ONCF, Rabie Khlie.
Aussi, ajoute M. Khlie, qui intervenait à l’ouverture des travaux de la 11e édition du Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse à Marrakech, et conformément aux Hautes Directives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI sur la nécessité d’étendre le réseau ferroviaire vers le Sud, l’ONCF s’attelle à la réalisation de toutes les études nécessaires pour une ligne à grande vitesse pour le transport de voyageurs et de marchandises sur une distance de 239 kilomètres de Marrakech à Agadir. «Grâce au prolongement de ces deux lignes sur l’axe atlantique, le réseau national à grande vitesse couvrira cinq grandes régions qui se distinguent par leur dynamisme et leur poids économique et social, ainsi que par la densité des flux quotidiens qui les animent», a ainsi souligné le patron de l’ONCF.
De son côté, le ministre du Transport et de la logistique, Mohamed Abdeljalil, a affirmé que «le déploiement de la ligne à grande vitesse a constitué un saut qualitatif qui a contribué à améliorer la compétitivité et l’attractivité constante d’utilisation du train dans les déplacements quotidiens des citoyens, constituant ainsi un modèle de référence en matière d’amélioration des services publics. Ce qui encourage à poursuivre, avec détermination, l’ambition de déploiement, d’ici 2030, de la deuxième étape de ce schéma directeur, pour étendre notre réseau à grande vitesse jusqu’à Agadir, qui incarne la centralité du Maroc moderne».
«Cette étape, qui nécessite la mobilisation de près de 10 milliards d’euros, se traduira par une couverture plus dense de l’Axe Atlantique par le réseau à grande vitesse, le portant à plus de 800 km», a fait savoir Mohamed Abdeljalil. Le ministre qu’«en plus des effets intrinsèques de ce système, un tel développement est de nature à repositionner le ferroviaire, mode bas carbone par excellence, en tant qu’épine dorsale de la mobilité durable au sein de notre pays, tout en bénéficiant des capacités libérées pour un maillage du transport ferroviaire régional de proximité».
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