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Raja de Casablanca : Anis Mahfoud plaide pour la mise en place d’une task force pour redresser la situation

En l'espace de cinq ans, le Raja a vu se succéder quatre présidents à la tête du club : Jawad Ziyat, Rachid Andaloussi, Anis Mahfoud et Aziz Badraoui, et un cinquième est en route. Cette instabilité à la tête du club se répercute négativement sur son rendement, tant financièrement que sportivement. Pour redresser le club, l'ancien président, Anis Mahfoud, appelle à établir un diagnostic approfondi pour déterminer les causes réelles de cette instabilité. Une fois ce travail fait, il appelle à la mise en place d'une task force en mesure de redresser le club le plus vite possible.

L'ancien président du Raja, Anis Mahfoud. Ph. Seddik

05 Mai 2023 À 17:17

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Le Raja de Casablanca subit de plein fouet les effets de l’instabilité au niveau de sa direction. Sportivement, le club se dirige vers une nouvelle saison blanche avec de fortes chances de ne décrocher aucune place africaine, ce qui représenterait un énorme manque à gagner. Économiquement, le club est dans le rouge. Sa dette est monumentale. Une exclusion du marché des transferts est plus que probable. Bref, le tableau est noir. Plusieurs supporters et adhérents se demandent de quoi l’avenir du club sera fait. Certains commencent même à se demander s’il existe encore des gens désireux de se porter à la présidence du club en expliquant que le futur patron des Verts n’aura guère de marge de manœuvre, étant donné la situation économique catastrophique du club et l’impatience des supporters qui réclament des résultats immédiats.

Raja : Pour Anis Mahfoud, «Moul Chokara» a été un échec total

L’ancien président, Anis Mahfoud, va encore plus loin et assure que le club est dans une phase de «métastase». Il plaide pour la mise en place d’une task force, une sorte d’équipe de choc, capable de redresser le club : «La théorie que je défendrai auprès de l’ensemble des composantes du club est la mise en place d’une task force qui pourra reconstruire le club». Et de poursuivre : «Cette task force doit faire l’unanimité auprès de l’ensemble des acteurs du club pour pouvoir travailler dans la sérénité. En 2018, on l’a fait et on a réussi à redresser le club en six mois», a-t-il défendu.

S’il exclut pour le moment l’idée de présenter à nouveau sa candidature, l’ancien président avoue avoir été sollicité pour reprendre le flambeau : «J’ai eu beaucoup de sollicitations de la part du public et des adhérents pour revenir, mais il faut d’abord que toutes les composantes du club mènent une réflexion pour connaître les raisons de cette instabilité et ensuite tracer une feuille de route pour le développement du club afin de mettre fin à l’ère de “Moul Chokara” qui a montré ses limites», a-t-il souligné. Et de conclure, le plus important dans ce moment crucial, c’est la mise en place d’un projet crédible et réalisable, loin des promesses farfelues qui ne sont jamais tenues», a-t-il plaidé.

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