Culture

SIEL 2023 : Du monde pour l'ouverture et une offre pour tous les goûts

Sur une superficie de plus de 14.000 mètres carrés, le SIEL 2023 abrite pas moins de 700 exposants de différentes nationalités. Ouvert au public le 2 juin, il offre une panoplie de styles de lecture. Le visiteur n'a que l'embarras du choix.

Phs. Saouri

02 Juin 2023 À 17:48

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Romans, bandes dessinées, philosophie, sciences humaines, développement durable, littérature jeunesse, théâtre, polars, mangas.... le livre dans toute sa diversité est présent à la 28e édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL).

Ouvert au public le 2 juin, cet événement a démarré sur une bonne note. Dès les premières heures d'ouverture, le public était au rendez-vous. Jeunes et moins jeunes découvrent les différents stands. Chacun à son goût choisit des livres en arabe, français, anglais... Selon Abdelkader Retnani, président de l’Union professionnelle des éditeurs du Maroc, ce Salon est une opportunité pour les éditeurs et auteurs qui rencontrent le public. Il les aide à mieux préparer la rentrée littéraire et à toucher un large public. Même son de cloche auprès de Layla B. Chaouni, directrice des éditions Le Fennec. Pour elle, le Salon encourage le public notamment les jeunes à découvrir de nouveaux auteurs grâce au format de poche et traductions. Le Fennec édite de grands noms de la scène littéraire marocaine, de jeunes auteurs et des écrivains étrangers d'Afrique et d'Europe, notamment l'Italie. Cette initiative permet au public marocain de découvrir des titres exceptionnels racontant des histoires communes, mais dans différentes langues.

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Québec : une belle sélection de romans à découvrir absolument

Le Québec, invité spécial de la 28e édition du Salon international de l'édition et du livre (SIEL), met en avant une trentaine d’auteur(e)s québécois(es). Dans ce stand, on découvre différents titres invitant à la lecture et l'évasion. Parmi eux, «La ballade d'Ali Baba» de Catherine Mavrikakis. Ce livre est un hommage ébouriffant au père disparu. Il nous emmène de Key West à Las Vegas, Montréal, Rhodes, Alger, Florence, Kalamazoo, Marseille et New York... Le roman traverse le temps et les océans sans suivre une quelconque chronologie. Le lecteur perçoit à travers la vie tourmentée de Vassili Papadopoulos, ce qu'a été la vie et les espoirs des migrants grecs sans que l'auteur, pour autant, ne s'appesantisse sur les désillusions et les drames... Les visiteurs du SIEL peuvent également découvrir «L'Habitude des bêtes» où Lise Tremblay nous donne un roman brut d’une grande force, où tout ce qui nous apparaît comme une fin irrémédiable, une apocalypse, n’est au fond que la vaste respiration de la nature, du monde. Ce roman intime nous plonge dans un village canadien à l'atmosphère inquiétante. La première sélection des romans québécois présentée le 2 juin comporte aussi «Volkswagen blues» de Jacques Poulin. Ce roman est un road novel où l’on croise les fantômes de quelques «clochards célestes». C’est aussi un roman d’amour émouvant et feutré, tout en retenue, où domine – comme dans «La conquête de l’Ouest» – la soif de liberté. Les responsables du stand québécois conseillent aussi de lire «Manam» par Rima Elkouri et «Le dernier chalet», roman de Yvon Rivard. D'autres titres jeunesse sont proposés au public.

Lire aussi : Coup d'envoi de la 28e édition du SIEL à Rabat

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