22 Juin 2023 À 16:19
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L'arrivée prochaine d’entreprises régionales pour assurer la gestion des services de distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide de services mutuels ne cesse d’inquiéter. De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une «marchandisation» de la gestion de ces services vitaux. Amin Bennouna, lui, envisage la question sous un autre angle.
Invité de «l'Info en face» pour parler particulièrement d'une éventuelle hausse du coût du kilowattheure après le passage aux SRM, M. Bennouna indique qu’«aujourd'hui, il y a des sociétés de distribution hors ONEE (et même au sein de l'ONEE) qui prennent l'électricité à 85 centimes le kilowattheure et la revendent en moyenne (tous niveaux de tension et de consommation mensuelle confondus) à 1,15 dirham, ce qui leur laisse une marge brute de 30 centimes le kilowattheure». «Avec ces 30 centimes, la distribution d'électricité est censée être autosuffisante, c'est-à-dire qu'elle couvre toutes ses charges. Pour les distributeurs privés, ce type de tarif est suffisant, étant donné qu'ils opèrent dans le cadre d'une gestion déléguée, dans des villes où il y a beaucoup de clients et où la distance entre les clients est relativement faible. Ce tarif est donc suffisant et les entreprises dégagent des bénéfices», explique l’expert.
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