LE MATIN
08 Janvier 2025
À 09:05
Dans une
vidéo postée sur son compte
Facebook, le propriétaire de la plateforme de
réseaux sociaux Meta,
Mark Zuckerberg a déclaré que le programme sera abrogé aux
Etats-Unis et remplacé par un système communautaire similaire aux "notes communautaires” utilisées sur le
réseau X.
Lire aussi : Réseaux sociaux : Meta identifiera à partir de mai les sons, images et vidéos générés par l'IA"Nous allons revenir à nos racines et nous concentrer sur la réduction des erreurs, la simplification de nos politiques et la restauration de la
liberté d'expression sur nos plateformes”, a souligné le milliardaire.
Les règles de
vérification des faits, instaurées il y a quelques années, "ont été trop politisées et ont plus participé à réduire la confiance qu'ils ne l'ont améliorée, en particulier aux
Etats-Unis”, a-t-il admis.
Zuckerberg a également noté que les systèmes créés par Meta pour modérer ses plateformes commettaient "trop d’erreurs", ajoutant que l'entreprise continuera à modérer "de manière agressive” le contenu lié à la
drogue, au
terrorisme et à l'
exploitation des enfants.
Réagissant à cette annonce lors d’un point de presse depuis sa résidence Mar-a-Lago en
Floride, le président-élu américain
Donald Trump a dit qu’il aurait "probablement” influencé cette décision.
Trump avait, à plusieurs reprises, critiqué la "censure” exercée par la plateforme sociale, notamment durant les dernières élections aux
Etats-Unis. "Les récentes élections semblent avoir été un point tournant culturel donnant, de nouveau, la priorité à la liberté d'expression", a remarqué Zuckerberg.
Outre le programme de
fact-checking, Meta compte également alléger ses politiques autour de questions brûlantes, comme l'
immigration et le
genre, et recentrer ses systèmes de modération automatisés sur les violations de "haute gravité”, a-t-il dit.