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Nouvel An amazigh : une riche programmation au Marina Shopping Center

L’association «We Speak Citizen» et «Attarik Foundation» proposent, les 13 et 14 janvier au Marina Shopping Center, des expositions, conférences, ateliers et dégustations culinaires pour célébrer la culture et le patrimoine amazighs. Les photographes Abdellah Azizi et Ken Wong Youk Hong proposent une exposition où ils capturent la richesse visuelle de la culture amazighe.

08 Janvier 2024 À 16:54

L’association «We Speak Citizen» et «Attarik Foundation» célèbrent, les 13 et 14 janvier, le Nouvel An amazigh «Yd’Ennayer 2974» au Marina Shopping Center à Casablanca. Ce rendez-vous culturel, mettant en lumière les splendeurs de l’amazighité, s’inscrit pleinement dans le contexte de la reconnaissance et de la promotion de la culture amazighe par le Maroc.



À travers des expositions, des ateliers et des conférences, l’événement encourage la découverte et l’appréciation des diverses facettes du patrimoine marocain. Parmi les rendez-vous proposés par cette célébration, l’exposition de photographies présentée par le photographe et réalisateur marocain Abdellah Azizi et le photographe français Ken Wong Youk Hong. Cette exposition rend hommage à la richesse de la culture amazighe. En mai 2022, les deux artistes se sont réunis en Résidence photographique dans le sud du Maroc. Ensemble, ils ont saisi les visages des femmes et des hommes qui incarnent les territoires amazighs. Cette collaboration a donné naissance à une exposition de 40 photos, mettant en lumière des poètes, des musiciens, des bergers, des tisseuses, tous acteurs de ces magnifiques territoires. Basé à Ouarzazate, Abdellah Azizi s’inspire dès son plus jeune âge par des légendes comme Ridley Scot tournant «Gladiator» ou «Kingdom of Heaven» sur les terres de son enfance. Il s’est formé à Casablanca avant de multiplier les expériences en free-lance. L’une de ses grandes aventures photographiques a été le Projet «Arhal, la traversée du Haut Atlas» en 2017 aux côtés de nomades d’Aït Atta et de l’archéologue Thomas Reitmaier. Cette expérience a donné lieu à une exposition en Suisse en 2020 et la publication du livre «Nomaden aud Zeit». Abdellah Azizi capte l’émotion quel que soit le terrain où il travaille. Pour sa part, le portraitiste bordelais Ken Wong Youk Hong, connu aussi pour «L’Œil de Ken», perçoit le monde qui l’entoure avec une sensibilité déconcertante. Pour lui, la photo est un langage. L’artiste engagé s’est mis à photographier les sans-abri (les oubliés de la rue), en 2013. Son idée était alors de créer du lien entre les gens du dehors et les gens du dedans, au-delà des apparences. Pour ce faire, il a créé une page Facebook, «L’Œil de Ken», vite repérée.

Expositions, missions, projets se sont succédé depuis. En 2019, il a changé de vie pour se consacrer totalement à son art. Une photo qui va droit au but, va droit au cœur. En affûtant chaque jour son angle inédit et consolidant sa force de conviction, Ken n’a de cesse d’interroger les repères sociétaux.
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