AFP
23 Février 2024
À 09:59
Donald Trump est accusé dans cette affaire d'avoir mis la
sécurité des Etats-Unis en péril en conservant des documents confidentiels après son départ de la
Maison Blanche en janvier 2021 dans sa résidence de Floride, au lieu de les remettre aux
Archives nationales comme l'y oblige la loi. Il aurait ensuite fait échouer les tentatives des enquêteurs pour les récupérer.
Trump a plaidé non coupable des 40 chefs d'accusation qui constituent l'acte déposé en Floride par l'avocat spécial
Jack Smith.
Dans une requête de 20 pages, les
avocats de Trump ont fait valoir que lorsqu'il a retiré les documents de la Maison Blanche, il s'agissait d'un acte officiel.
"Le président Trump a pris cette décision alors qu'il était encore en fonction. La décision présumée était un acte officiel et, en tant que tel, elle est soumise à
l'immunité présidentielle", peut-on lire dans la requête.
Visé par quatre inculpations pénales distinctes, le grand favori des primaires républicaines pour
l'élection présidentielle de novembre cherche par ses multiples recours à passer en
jugement le plus tard possible.
Trump a utilisé le même argument contre un acte d'accusation fédéral pour complot contre
l'Etat américain après sa défaite aux élections de 2020 face à Joe Biden, menant à l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021 par une foule de ses partisans.
Au début du mois, une
cour d'appel fédérale a jugé que sa
demande d'immunité n'était pas étayée par la Constitution américaine. Trump a alors saisi la Cour suprême pour tenter de faire suspendre cette décision.