LE MATIN
21 Mars 2024
À 12:50
"Au moins une trentaine d'établissements" d'
Ile-de-France, "essentiellement des
lycées" ont reçu des "
menaces" avec "
apologie et provocation au terrorisme" depuis mercredi, soit "plusieurs infractions graves", a indiqué à l'AFP le ministère de l'Education nationale, qui "condamne ces menaces graves".
Lire aussi : France: Plusieurs aéroports évacués après des menaces d’attentatLes menaces sont "passées par l'
ENT, boîte mail interne de l'école ou encore le
site Pronote", a précisé le ministère. Il "s'assure, par ailleurs, qu'il n'y a pas de compromission des réseaux du fait de l'envoi de ces messages".
"Des
services d'enquête spécialisés sont mobilisés pour identifier le ou les auteurs", a ajouté le ministère, qui "propose un
accompagnement psychologique à tous les
enfants ou
adultes qui ont visionné malgré eux les vidéos choquantes". "Les
services de police, immédiatement avisés, font le nécessaire pour s'assurer de la sécurité des élèves", a-t-il assuré.
Selon le
rectorat de Créteil, "plusieurs lycées de l'académie" (qui regroupe les départements de
Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et
Val-de-Marne) sont concernés. "Les services de police ont été immédiatement informés pour chaque situation" et sont intervenus pour s'assurer de la sécurité des personnes.
Des lycées de l'
académie de Paris et une vingtaine dans l'
académie de Versailles (
Val-d'Oise, Yvelines et
Hauts-de-Seine) ont aussi reçu ces menaces, ont indiqué les rectorats concernés.
Selon une source policière dans les Yvelines, un message annonçant un
attentat à l'explosif a été envoyé à au moins cinq lycées du département, mercredi soir et dans la nuit de mercredi à jeudi. "Le ou les auteurs pirataient une adresse mail d'un élève afin de diffuser le message et une vidéo de décapitation sur toutes les boîtes".
Une réunion interministérielle sur la
sécurité des établissements scolaires doit se dérouler jeudi après-midi sous la houlette du Premier ministre
Gabriel Attal, en présence de la ministre de l'Education nationale,
Nicole Belloubet, et du ministre de la Justice,
Eric Dupond-Moretti.