Noura Mzaghrani
09 Janvier 2025
À 10:15
Cette nouvelle décision, instaurée conformément au
Décret-Loi n° 145 du 11 octobre 2024 (Dispositions urgentes en matière d’entrée en Italie de travailleurs étrangers, de protection et d’assistance aux victimes de travail illégal, de gestion des flux migratoires et de protection internationale, ainsi que des procédures judiciaires y afférentes), concernera l’ensemble des
visas de type D, notamment pour le travail, les études, le regroupement familial, la retraite et les investissements.
Tous les
demandeurs de visa Schengen doivent se présenter afin de procéder à l'enregistrement de leurs
données biométriques, à savoir une photographie, prise au moment de la demande, ainsi que les
dix empreintes digitales, relevées à plat et numérisées.
Cette
collecte des données biométriques, qui devront être soumises en personne dans les
consulats italiens, vise à renforcer les
contrôles migratoires et à prévenir les
risques d’infiltration criminelle. Les
empreintes digitales seront conservées pendant 59 mois, permettant une
centralisation des informations pour faciliter les démarches futures.
Cette réforme s’inscrit dans un cadre plus large de gestion des
flux migratoires, incluant également des dispositions pour protéger les
victimes de travail illégal et adapter les
procédures judiciaires liées à l’immigration.