LE MATIN
06 Janvier 2024
À 13:14
Selon un nouveau décompte annoncé par les autorités locales, 516 personnes ont également été blessées et environ 210 restent portées disparues. Mais les espoirs de retrouver des survivants près de cinq jours après la catastrophe s'amenuisent.
Le
tremblement de terre de magnitude 7,5 survenu dans l'après-midi du 1er janvier dans la péninsule de
Noto a dévasté cette étroite bande de terre d'une centaine de kilomètres de long qui s'avance dans la
mer du Japon, provoquant des
glissements de terrain et faisant s'effondrer bâtiments et routes. La secousse, ressentie jusqu'à
Tokyo à 300 km de là, a aussi déclenché un
tsunami, avec des vagues de plus d'un mètre de hauteur.
Le froid et le mauvais temps compliquent la tâche des secouristes et de la neige est attendue pour dimanche, alors que des failles géantes et un millier de glissements de terrain entravent la circulation sur les routes.
Plus de 30.000 personnes étaient réfugiées samedi dans 366 abris gouvernementaux, selon le département d'
Ishikawa où est située la péninsule de Noto, dans des conditions souvent précaires en particulier dans les zones les plus difficilement accessibles. Près de 25.000 foyers restaient par ailleurs privés d'électricité et plus de 70.000 d'eau samedi matin dans ce département et deux autres situés plus au nord.
Situé sur la ceinture de feu du
Pacifique, le
Japon est l'un des pays où les
tremblements de terre sont les plus fréquents. L'archipel est hanté par le souvenir du terrible
séisme de magnitude 9,0 suivi d'un tsunami géant en mars 2011 sur ses côtes Nord-Est, une catastrophe qui a fait quelque 20.000 morts et disparus. Ce désastre avait aussi entraîné l'accident nucléaire de
Fukushima, le plus grave depuis celui de
Tchernobyl en 1986.