05 Juin 2025 À 09:17
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Les pays concernés par cette interdiction d'entrée aux Etats-Unis sont l’Afghanistan, la Birmanie, le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale, l’Érythrée, Haïti, l’Iran, la Libye, la Somalie, le Soudan et le Yémen. À ceux-ci s’ajoutent sept pays frappés de restrictions partielles : le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela, qui se traduisent par un durcissement des contrôles et des limitations ciblées concernant certains types de visas ou de catégories de voyageurs.
Ce nouveau « travel ban » ravive les tensions autour d’une politique migratoire qui avait déjà suscité de vives polémiques entre 2017 et 2021. À l’époque, une mesure similaire avait ciblé plusieurs pays majoritairement musulmans. Donald Trump revendique aujourd’hui la continuité de cette approche, affirmant, lors de son allocution, que ces « restrictions efficaces » avaient « empêché des attaques terroristes en Amérique comme celles qui se sont produites en Europe ». Plusieurs voix critiques se sont élevées immédiatement après l’annonce. Le Venezuela, ciblé par des restrictions, a alerté ses citoyens contre les risques liés aux déplacements vers les États-Unis, estimant que le climat y est désormais « hostile et incertain ».
Malgré les critiques, l’exécutif défend fermement ce durcissement. Dans un message publié sur X, la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Abigail Jackson a souligné que « le président Trump tient sa promesse de protéger les Américains contre les agents étrangers dangereux qui veulent venir dans notre pays et s'en prendre à nous ». Elle a précisé que « ces restrictions pleines de bon sens sont spécifiques à chaque pays et incluent ceux qui ne procèdent pas à un contrôle approprié, affichent des taux élevés de personnes dont le visa a expiré ou refusent de partager des informations cruciales sur l’identité de leurs ressortissants et les menaces potentielles qu’ils représentent ».