LE MATIN
06 Janvier 2024
À 13:32
"Après l'événement survenu ce soir sur le vol 1282, nous avons décidé par mesure de précaution de maintenir au sol temporairement notre flotte de 65 appareils
Boeing 737-9", a annoncé le patron d'
Alaska Airlines, Ben Minicucci, dans un communiqué.
"Chaque appareil ne sera remis en service qu'après l'achèvement d'une maintenance et d'inspections de sécurité complètes", a-t-il ajouté, estimant que cela prendrait quelques jours.
L'
agence fédérale de l'aviation civile (FAA) a expliqué sur le
réseau social X (ex-
Twitter) que le
vol 1282 avait décollé de l'
aéroport international de Portland dans l'
Oregon (nord-ouest) vendredi vers 17H00, heure locale, soit 01H00 GMT samedi, avant de revenir atterrir en toute sécurité après le signalement par l'équipage d'un "problème de pressurisation".
Des images diffusées sur les réseaux sociaux ont montré le hublot soufflé, avec des masques à oxygène pendant du plafond de l'appareil. Un passager du vol, Kyle Rinker, a expliqué à la télévision américaine
CNN que le hublot avait sauté juste après le décollage.
Le Bureau national de la sécurité des transports, la FAA et Alaska Airlines ont chacun assuré qu'ils enquêtaient sur l'incident. "L'appareil est revenu atterrir en sécurité à l'aéroport international de Portland avec les 171 passagers et six membres d'équipage", selon un communiqué de la compagnie aérienne. "Même si ce type d'incident est rare, notre personnel de bord était entraîné et préparé à gérer en toute sécurité cette situation", ajoute le communiqué.
L'appareil avait été certifié en octobre, selon le registre de la
FAA disponible en ligne. Le constructeur de l'appareil, l'avionneur américain
Boeing, a écrit sur X qu'il rassemblait davantage d'informations et qu'une équipe technique se tenait à la disposition des enquêteurs. M. Minicucci a précisé dans son communiqué qu'Alaska Airlines "travaille avec Boeing et les autorités de régulation pour comprendre ce qui s'était passé".