LE MATIN
10 Octobre 2023
À 13:31
Selon cette étude parue dans la revue
Nature Mental Health, l'équipe de recherche a réalisé la "plus grande analyse transversale à ce jour" sur la lumière, le sommeil, l'activité physique et la santé mentale, à laquelle ont participé plus de 86.000 personnes.
r>r>Parmi les personnes exposées à de fortes quantités de lumière la nuit, le risque de dépression a augmenté de 30%, tandis que les participants exposés à de fortes quantités de lumière pendant la journée ont vu leur risque de dépression diminuer de 20%.r>r>
r>r>Des résultats similaires ont été observés pour les comportements d'automutilation, les psychoses, les troubles bipolaires, les troubles anxieux généralisés et les troubles de stress post-traumatique.r>r>L'étude suggère qu'éviter la lumière la nuit et rechercher la lumière le jour pourrait être une méthode efficace et non pharmacologique pour améliorer la santé mentale.r>r>Sean Cain, responsable du projet de recherche et professeur associé à l'université Monash, a noté que l'impact de l'exposition à la lumière nocturne était indépendant des facteurs démographiques, de l'activité physique, de la saison et de l'emploi.r>r>"Nos résultats sont cohérents lorsque l'on tient compte du travail par shifts, du sommeil, du mode de vie urbain ou rural et de la santé cardio-métabolique", a-t-il expliqué.r>r>Le même expert a souligné que le cerveau humain a évolué pour fonctionner au mieux avec une lumière vive le jour, puis avec une lumière presque inexistante la nuit.r>r>"L'homme d'aujourd'hui remet en cause cette biologie en passant environ 90% de la journée à l'intérieur, sous un éclairage électrique trop faible le jour et trop fort la nuit par rapport aux cycles naturels de lumière et d'obscurité. Cela perturbe notre organisme et nous rend malades", a-t-il ajouté.