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Enaam Mayara bien parti pour rempiler à la tête de la Chambre des conseillers

Le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara, sera-t-il reconduit à son poste pour la période restante de l’actuelle législature ? Certes, en politique rien n’est acquis d’avance, mais il semble que le haut responsable bénéficie d’un large consensus autour de sa candidature. Et c’est lundi prochain qu’il sera fixé sur son sort, lors d’une séance plénière qui marquera l’ouverture de la première session de la quatrième année législative. Une deuxième réunion aura lui mardi pour élire les membres du bureau de la deuxième Chambre, conformément à l’article 63 de la Constitution.

Enaam Mayara.

10 Octobre 2024 À 18:00

Les membres de la Chambre des conseillers tiendront lundi prochain une séance plénière pour élire leur président. Cette séance interviendra dans le sillage de l’ouverture de la première session de la quatrième année législative de la onzième législature prévue ce vendredi. D’après les mêmes sources, l’information a été annoncée lors de la dernière réunion de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’Homme tenue il y a quelques jours au sein de la Chambre. Cette élection se tiendra ainsi conformément aux dispositions de l’article 63 de la Constitution qui stipule dans son quatrième alinéa que le président de la Chambre des conseillers et les membres du Bureau ainsi que les présidents des Commissions permanentes et leurs bureaux sont élus au début de la législature, puis au terme de la moitié de la législature.



Selon une source Parlementaire, Enaam Mayara, un des grandes figures du Parti de l’Istiqlal et secrétaire général de son bras syndical, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), semble bien parti pour conserver son poste de président de la Chambre des conseillers pour la deuxième moitié de la législature 2021-2026. Cette reconduction, fort probable du reste, témoigne du succès de ce syndicaliste aguerri à bâtir un consensus autour de sa personne. Candidat unique jusqu’à présent, M. Mayara pourrait tabler sur le soutien des groupes d’opposition, qui envisagent de voter en sa faveur en l’absence d’un candidat rival, ajoute la même source. Outre l’élection du président de la Chambre des conseillers, il sera également question dans les prochains jours d’élire les autres composantes de la deuxième Chambre, à savoir les membres du bureau ainsi que les présidents des Commissions permanentes et leurs bureaux. Dans ce sens, une deuxième réunion se tiendra à cette fin mardi prochain.

Ces élections coïncident avec la rentrée parlementaire de cette quatrième année législative. Une rentrée qui s’annonce chaude au vu des dossiers de première importance qui devront être examinés sur le plan législatif et qui ne manqueront pas de provoquer des débats houleux au sein de la classe politique et dans les rangs des parlementaires au sein de l’hémicycle. Au premier rang des textes qui doivent être examinés en priorité par la deuxième Chambre, il y a lieu de citer le projet de loi sur le droit de grève. Très attendu, ce projet de loi sera passé au peigne fin par la deuxième Chambre où les organisations professionnelles des employeurs et les organisations syndicales sont fortement représentées.
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