r>Abordant la vision de la Fondation pour 2030, baptisée «Atfalouna 2030 (nos enfants 2030)», M. Boutayab a souligné que cette feuille de route repose sur trois axes, à savoir l’excellence opérationnelle, le rayonnement sur le plan international et la diversification de l’offre. «Aujourd’hui, il n’est plus question de relever le défi de mise en place de nouvelles classes, car la Fondation est tout à fait capable de le faire, mais le plus grand challenge aujourd’hui est de garantir des prestations éducatives de haute qualité, favoriser l’innovation et le développement continu tout en renforçant les partenariats et la coopération internationale pour assurer la durabilité financière de l’entreprise», fait savoir M. Boutayab. Gagner le pari de la qualité à l'école
En effet, l’amélioration de la qualité du service préscolaire est l’une des priorités fixées par le ministère de l’Éducation nationale, comme le souligne d’ailleurs le chef de ce département, Chakib Benmoussa, parallèlement bien entendu à la poursuite des efforts de généralisation. Un objectif ambitieux pour lequel le gouvernement a mobilisé une enveloppe budgétaire conséquente de 2 milliards de dirhams, consacrée au financement des conventions de partenariat avec les associations. Dans ce sens, M. Benmoussa a souligné que dans le cadre de la promotion de la qualité, le ministère a révisé les critères de sélection des associations censées déployer ce programme. Par ailleurs, il a été procédé à la réduction du nombre de partenaires à 500 associations au lieu de 1.300, outre la mobilisation d’un budget supplémentaire de 1 milliard de dirhams pour financer l’investissement dans le préscolaire, notamment pour la création de nouvelles unités.r>r>Abordant les défis qui restent à relever, M. Benmoussa a fait savoir que ces derniers portent essentiellement sur le manque de foncier dans les zones péri-urbaines pour la création de nouvelles unités préscolaires, ainsi que le nombre limité d’élèves dans certaines zones rurales enclavées, chose qui rend difficile la création de classes. C’est dans ce sens qu’un intérêt particulier a été accordé par l’Initiative nationale pour développement humain (INDH) à la résolution des problématiques relatives au préscolaire dans les zones rurales, compte tenu des contraintes vécues par les familles dans ces zones. Selon le wali coordinateur de l’INDH, Mohamed Dardouri, les efforts consentis depuis le lancement de la troisième phase de l’Initiative ont permis de créer 10.000 unités. Ainsi, le taux de couverture du milieu rural en classes est passé de 35 à 85%.
Deux conventions de coopération signées avec la FMPS
Deux conventions de partenariat ont été signées par la FMPS en marge de cette rencontre. La première, conclue avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, vise à intégrer le patrimoine culturel du Maroc dans l’éducation préscolaire. Quant à la deuxième, conclue avec Vivo Energy Maroc, elle vise à renforcer la qualité de l’éducation préscolaire en finançant des projets pédagogiques dans les provinces d’Agadir, Mohammedia et El Jadida. Le partenariat comprend également des initiatives telles que l’équipement de classes avec des panneaux photovoltaïques pour résoudre les problèmes d’accès à l’électricité, ainsi que l’amélioration des coins bibliothèques en intégrant une sélection d’albums jeunesse.