Le bombardement par les
forces israéliennes de l'
hôpital «Al Maamadani» dans la bande de
Gaza est atroce et rien ne saurait le justifier. À la condamnation sans équivoque du
ministère des Affaires étrangères, s’ajoute celle des
partis politiques qui ont unanimement qualifié cette agression de «lâche et barbare».
Aussitôt après ce bombardement qui a fait des centaines de victimes civils, les partis politiques ont convoqué leurs instances dirigeantes et ont vivement condamné cette «
attaque criminelle» qui n’a épargné ni enfants, ni femmes, ni malades, ni personnel médical.
À cet égard, le
Parti du progrès et du socialisme (PPS) a condamné de manière «catégorique l'atrocité commise par les forces israéliennes à l'encontre du peuple palestinien innocent, à travers son bombardement brutal de l'hôpital "Al Maamadani” et de ses environs dans la bande de Gaza». Cette action a entraîné la perte de centaines de vies et a blessé de nombreux innocents, parmi lesquels des patients, du personnel médical, des enfants, des femmes et des personnes âgées, déplore le PPS. «Cette scène choquante s'est déroulée sous les yeux du monde entier, interpellant la conscience humaine», a ajouté la formation politique.
En outre, le PPS a dénoncé le soutien politique, médiatique, financier et militaire des puissances occidentales, notamment les États-Unis, à l’État d’Israël. Selon le parti de
Nabil Benabdallah, ce soutien encourage Israël à poursuivre «ses crimes contre l'humanité et à déporter le peuple palestinien, sous couvert de légitime défense». Le PPS s'est indigné par ailleurs qu'Israël invoque la légitime défense pour justifier la «destruction d'hôpitaux, le meurtre de civils et la privation des Palestiniens d'eau, d'électricité et de nourriture.»
De son côté, le
Parti de la justice et du développement (PJD) a condamné cette atrocité dans les termes les plus fermes. Selon un communiqué publié mardi dans la soirée, «cette condamnation intervient dix jours après l'agression féroce et ininterrompue sur Gaza, qui a conduit au décès d'environ 3.000 Palestiniens, parmi lesquels près de 940 enfants et 1.032 femmes, en plus de plus de 12.500 blessés».
Tout comme le PPS, le PJD a pointé du doigt la «caution morale» des
États-Unis et de leurs alliés occidentaux dans cette situation, estimant qu'ils avalisent les opérations militaires israéliennes tout en entravant une résolution du Conseil de sécurité. «Il est manifeste que ces acteurs entravent délibérément le projet de résolution du Conseil de sécurité appelant à la fin de l'agression contre Gaza. De surcroît, ils apportent leur soutien inconditionnel à l'occupation et à son attaque brutale contre Gaza, sans la moindre réserve», a regretté le secrétariat général du PJD.
Outre ces deux formations, les expressions de solidarité et de soutien au peuple palestinien ont émané d’autres partis politiques. Dans ce cadre s’inscrit la visite de
Nizar Baraka, secrétaire général du
Parti de l'Istiqlal, et de plusieurs membres du comité exécutif à l'ambassadeur de la Palestine à Rabat, Jamal Al Shobaki. À cette occasion, ils ont appelé la communauté internationale et les esprits éclairés du monde à assurer une protection internationale des civils vulnérables, à mettre fin à l'isolement et à garantir les moyens de subsistance des populations. De son côté, lors d'une réunion de ses groupes parlementaires, le
Parti authenticité et modernité (PAM) a exprimé sa «profonde tristesse pour les crimes et le bain de sang de civils innocents en Palestine», tout en déclarant sa solidarité inconditionnelle avec le peuple palestinien en cette épreuve difficile.