LE MATIN
12 Juin 2025
À 15:50
Faisant usage du droit de réponse lors de la session ordinaire de ce Comité qui se tient du 9 au 20 juin,
Majda Moutchou a relevé que l'
Algérie en ce faisant tente vainement de tromper la communauté internationale, ne fait que renforcer son rôle bien établi de partie principale à ce
conflit artificiel et dévoile au grand jour ses visées hégémoniques dans la région.
La
diplomate marocaine a rappelé que ce pays, qui est cité autant de fois que le
Maroc dans la dernière résolution du
Conseil de sécurité, a lui-même reconnu cette réalité dans la lettre adressée par son
ancien ambassadeur à l’ONU au Conseil en novembre 1975 lorsque ce dernier a souligné explicitement que les parties concernées et intéressées par la question du Sahara étaient l’Algérie, le Maroc et la Mauritanie.
Sur la même lancée, la
diplomate a indiqué que l’Algérie a même eu recours à des représailles économiques contre les pays qui soutiennent la
marocanité du Sahara et l’initiative d’autonomie, soulignant que c’est bien l’Algérie qui a créé le soi-disant "polisario", qui l’abrite, qui l'arme et qui le finance.
Dans un deuxième droit de réponse démystifiant le mythe du prétendu référendum ressassé par la délégation algérienne, Mme
Moutchou a rappelé que cette idée a été entièrement enterrée non pas par le Maroc mais par les Nations Unies qui ont conclu à son inapplicabilité.
Ripostant à la mention répétée par la
délégation algérienne du droit à
l'autodétermination, la
diplomate marocaine a rappelé que ce droit peut prendre de nombreuses formes, y compris l'autonomie, relevant que
l'Initiative marocaine d'autonomie offre donc la seule voie crédible, mutuellement acceptable vers l'autodétermination, par la négociation et non par la confrontation.