LE MATIN
09 Septembre 2025
À 12:26
Les
pluies enregistrées ces dernières 24 heures ont eu un effet immédiat sur les retenues de plusieurs
barrages à travers le
Maroc. À
Azilal, le
barrage Hassan Ier a connu la plus forte hausse, avec un apport évalué à 3,51 millions de mètres cubes, portant son taux de remplissage à 12,9 %.
Dans la province de
Settat, le
barrage Imfout a vu ses réserves augmenter de 2,89 millions de mètres cubes, pour atteindre un taux de remplissage de 42,1 %. Du côté de
Béni Mellal, le
barrage Ahmed El Hansali affiche une progression de 2,48 millions de mètres cubes, atteignant désormais un taux de 15,5 %.
À
Ouarzazate, le
barrage Mansour Eddahbi a engrangé 1,75 million de mètres cubes supplémentaires, portant son taux de remplissage à 40 %. Moins importants mais notables, les apports du
barrage Aoulouz à
Taroudant (0,4 million de m³, taux de 45,1 %) et du
barrage Yacoub El Mansour à
Al Haouz (0,45 million de m³, taux de 34,9 %) complètent ce tableau.
Une accalmie temporaire dans un contexte tendu
Si ces
apports offrent un répit bienvenu, ils restent modestes au regard des besoins structurels en
eau et des effets prolongés de la
sécheresse. Le
Maroc fait face à une raréfaction progressive de ses
ressources hydriques, exacerbée par les
changements climatiques, la variabilité des saisons pluvieuses et la pression sur la demande.
Les autorités continuent de surveiller de près l’évolution des
barrages et des
nappes phréatiques, tout en accélérant les chantiers structurants liés au dessalement, à l'interconnexion des bassins et à la gestion rationnelle de l’eau.