Yousra Amrani
16 Juillet 2024
À 18:53
Les
étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie multiplient les initiatives en vue de rétablir le dialogue avec le département de l’Enseignement supérieur et éviter le scénario de l’année blanche. Lors d’une conférence de presse organisée lundi dernier, la commission nationale des étudiants a appelé de ses vœux à la relance des négociations en vue de trouver un consensus, exprimant la disposition des étudiants à passer les examens si un accord était trouvé au cours des prochains jours.
Par ailleurs, les futurs médecins ont salué l’initiative de médiation menée depuis quelques jours par les
députés membres des
partis de la majorité et de l’opposition en vue de trouver une solution urgente à une crise qui n’a que trop duré, rappelant qu’une réunion a été tenue, jeudi dernier, avec les présidents des groupes parlementaires et qui a été consacrée à l’examen du dossier revendicatif des étudiants et comprendre les points de discorde. Les futurs médecins, qui se sont par ailleurs dit très optimistes quant à l’aboutissement de cette initiative, ont annoncé qu’une deuxième rencontre était prévue prochainement avec les parlementaires pour faire le point sur l’état d’avancement de cette initiative.
«Nous nourrissons encore de grands espoirs quant à la réussite de cette initiative, car les étudiants restent convaincus de la légitimité de leurs revendications et de la nécessité d’accorder une chance au dialogue et à l’échange. La commission tient néanmoins à exprimer son refus catégorique de toute tentative d’exploitation de son dossier pour des règlements de comptes politiques, car c’est l’avenir de plus de 25.000 futurs médecins qui est en jeu», affirme un étudiant membre de la commission.
Notons que lors de cette conférence, les étudiants ont réitéré leur revendication principale relative au maintien de la septième année de formation, car ils demeurent convaincus que sa suppression impactera la qualité de la formation. De même, les étudiants ont insisté sur l’importance d’améliorer l’offre gouvernementale en vue de pouvoir former des cadres compétents capables d’être au niveau des attentes des citoyens.