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Sahara : le Chili est pour une solution politique dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine

Le ministre des Relations Extérieures de la République du Chili, Alberto Van Klaveren Stork, a réitéré, mercredi, "le soutien constant du Chili au processus mené par les Nations Unies en vue d'une solution juste, pragmatique, durable, réaliste, viable, définitive et mutuellement acceptable à la question du Sahara occidental, dans le cadre de l’initiative présentée par le Maroc aux Nations Unies en avril 2007".

18 Décembre 2024 À 15:25

Dans une déclaration conjointe sanctionnant la rencontre à Rabat entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, et son homologue chilien, le Chili souligne, en outre, "la centralité des Nations Unies dans le processus politique et réaffirme son soutien à la résolution 2.756 du Conseil de Sécurité des Nations Unies, datée du 31 octobre 2024", et "valorise les efforts sérieux et crédibles déployés par le Royaume du Maroc pour faire avancer le processus vers une solution politique".

L’Amérique latine n’est plus acquise à la cause du polisario comme par le passé. De plus en plus de pays de ce sous-continent découvrent enfin qu’ils avaient été induits en erreur pendant longtemps par un discours fallacieux et un matraquage idéologique sournois. Cette prise de conscience est due en grande partie à une diplomatie entreprenante et multidimensionnelle. Jadis fief incontesté du polisario, les pays d’Amérique latine sont de plus en plus nombreux en effet à se rendre à une évidence longtemps voilée par une propagande idéologique intense : ils ont été bernés par ce mouvement séparatiste qui se présente fallacieusement comme mouvement de libération. Or, le fait, est qu’il s’agit d’une entité fantomatique instrumentalisée par l’Algérie aux fins de nuire au Maroc et d’encalminer sa marche pour le progrès et la prospérité. Mais, malgré les avancées diplomatiques significatives réalisées notamment avec des partenaires stratégiques comme le Brésil, le Maroc doit encore relever des défis importants pour rallier certains pays à sa cause. Ce contexte exige une approche diplomatique renouvelée et pragmatique, capable de s’adapter aux particularités de chaque pays tout en contrant les discours idéologiques et historiques portés par les adversaires du Royaume et qui donnent toujours une certaine résonance à leur thèse. Le point sur les progrès réalisés, les efforts consentis et les défis encore à relever pour consolider les acquis et gagner l’adhésion de certains pays encore récalcitrants.



Alberto Van Klaveren Stork effectue une visite de travail au Maroc, au cours de laquelle il prend part également au "Congrès du Futur", organisé au Parlement marocain les 17 et 18 décembre, en collaboration avec la "Fondation des Rencontres du Futur", la Chambre des Députés et le Sénat de la République du Chili.
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