Jamais l’humanité n’a compté autant de jeunes : près de 1,8 milliard de personnes âgées de 10 à 24 ans. Le Maroc partage cette réalité démographique : près d’un tiers de sa population est jeune. Une richesse immense, mais aussi un défi de taille. Les aspirations sont claires : accès à l’emploi, à l’éducation, aux soins, aux loisirs, mais aussi à la
participation citoyenne et
politique. Conscient de cet enjeu,
S.M. le Roi Mohammed VI a très tôt élevé la question de la jeunesse au rang de priorité nationale. Dans Son discours du 20 août 2018, Il dénonçait avec gravité le «
gaspillage manifeste » du potentiel des jeunes, qualifiant le chômage élevé d’« inquiétant » et appelant à des solutions structurelles.
L’éducation et la formation, leviers d’autonomisation
Au centre de la
vision royale figure la conviction que la jeunesse doit disposer d’une éducation solide et d’une formation adaptée. L’adoption de la
loi-cadre sur l’enseignement en 2019, première du genre, a posé les bases d’un
modèle pédagogique moderne : développement de la créativité, esprit critique, apprentissage des langues étrangères, mais aussi formation à la citoyenneté et aux valeurs universelles. La
formation professionnelle, elle aussi, bénéficie d’une impulsion majeure. Sur Hautes Instructions Royales, une feuille de route ambitieuse a été adoptée. Le programme des
Cités des Métiers et des Compétences en est le fer de lance : 12 pôles régionaux, ,4,4 milliards de dirhams d’investissement, 34.000 stagiaires accueillis chaque année. Ces structures incarnent une nouvelle génération de formation professionnelle, tournée vers l’innovation et l’employabilité.
Inclusion sociale : l’empreinte de l’INDH
Le
développement humain constitue un pilier indissociable de la
vision royale.
L’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), lancée en 2005, a transformé le quotidien de centaines de milliers de jeunes issus de milieux défavorisés. En offrant des conditions de vie dignes et en soutenant les activités génératrices de revenus, elle a permis à nombre d’entre eux de sortir de la précarité. La
Banque mondiale l’a saluée comme l’un des meilleurs programmes sociaux au monde et un modèle pour la
région MENA. La troisième phase (2019-2023) a poursuivi cette dynamique, avec une attention accrue à la justice sociale et à la dignité. L’INDH a soutenu des projets d’éducation préscolaire, de santé maternelle et infantile, mais aussi des
programmes spécifiques d’accompagnement des jeunes porteurs de projets.
L’emploi, priorité absolue
La
lutte contre le chômage des jeunes est au cœur de la stratégie royale. Des programmes inédits ont été lancés pour stimuler l’intégration professionnelle.
Forsa, avec plus de ,1,2 milliard de dirhams mobilisés en 2024, finance chaque année des dizaines de milliers de
projets d’auto-entrepreneuriat.
Awrach crée des emplois temporaires à forte utilité sociale, notamment dans les zones rurales.
L’ANAPEC a renforcé ses services et vise près de ,300.000 jeunes bénéficiaires à l’horizon 2025. Le
programme Idmaj, quant à lui, accompagne les jeunes dans leur première insertion professionnelle, avec un suivi personnalisé. Ces
dispositifs répondent à une volonté claire : ne laisser aucun jeune en marge du
processus de développement.
Innovation et entrepreneuriat : un Maroc tourné vers l’avenir
Le
Souverain a fait de
l’innovation et de
l’entrepreneuriat une priorité. Dans Son
discours d’ouverture du Parlement en octobre 2023, Il appelait à « encourager l’esprit d’initiative chez les jeunes ». Cette orientation s’est traduite par l’essor des incubateurs et accélérateurs, l’augmentation des financements publics et privés, ainsi que le renforcement du
capital-risque via le Fonds Maroc Innovation. Les résultats sont palpables : montée en puissance des
startups, levées de fonds réussies dans la
fintech, le
e-commerce et les
énergies renouvelables. La loi de finances 2024 a prévu des budgets spécifiques pour soutenir plus de ,1.000 startups innovantes d’ici 2026. Symbole fort, le Roi a salué la production de la
première voiture 100 % marocaine et la présentation d’un
prototype à hydrogène par un jeune ingénieur marocain.
Citoyenneté et participation politique
La vision royale ne se limite pas à l’économie. Elle place aussi la jeunesse au cœur de la vie publique. La
Constitution de 2011, voulue par le Roi, a consacré des droits élargis et introduit des mécanismes participatifs comme les pétitions et
motions législatives. Le Souverain appelle régulièrement les partis politiques à intégrer davantage de jeunes et de femmes dans leurs structures et à les associer à la prise de décision. Le rétablissement du service militaire en 2019 poursuit ce même objectif : renforcer le patriotisme, la discipline et l’intégration, tout en ouvrant des
perspectives de formation.
Sport : vecteur d’unité et de fierté nationale
Le
sport est un autre terrain privilégié de la proximité royale avec la jeunesse. Le Roi a toujours soutenu les équipes nationales, masculines et féminines, toutes catégories confondues. L’exploit historique des
Lions de l’Atlas au Mondial 2022, suivi de la performance des
Lionnes de l’Atlas et de
l’équipe U23, a suscité une ferveur populaire partagée par le
Souverain, qui a accueilli les
sélections et participé aux célébrations. Au-delà du symbole, ce soutien illustre l’idée que le sport est un levier de
cohésion sociale, de rayonnement international et de confiance pour la
jeunesse marocaine.
Une vision africaine de la jeunesse
L’engagement royal en faveur de la
jeunesse dépasse les frontières. Lors du sommet de l’Union africaine en 2017,
S.M. le Roi Mohammed VI avait dressé un constat lucide :
l’avenir de l’Afrique repose sur ses jeunes. En 2050, ,400 millions d’Africains auront entre 15 et 24 ans. Le Souverain avait alerté sur l’urgence de transformer ce dividende démographique en opportunité, en investissant massivement dans l’éducation, la formation et l’emploi. Il mettait aussi en garde : 40 % des chômeurs africains sont des jeunes, cible facile pour l’extrémisme et l’émigration forcée. Son plaidoyer pour un continent solidaire et résilient reflète une vision partagée : la jeunesse africaine doit devenir le moteur du développement continental.
Une sollicitude constante et des résultats visibles
Qu’il s’agisse d’éducation, d’inclusion sociale, d’emploi, d’entrepreneuriat, d’innovation, de sport ou de citoyenneté, la
constance royale trace un fil directeur : la jeunesse est le cœur battant du Maroc. Comme l’a résumé
Tarik Boutaibi, président du Gouvernement parallèle des jeunes : « Le Souverain fait de la jeunesse un enjeu du présent et de l’avenir, et la locomotive du véritable développement ».
Une jeunesse actrice d’un Maroc moderne et solidaire
Vingt-cinq ans après Son accession au Trône,
S.M. le Roi Mohammed VI continue d’accorder à la jeunesse une attention constante et une place centrale dans Son projet de société. Les
politiques publiques et initiatives royales répondent à ses aspirations légitimes : accéder à une éducation de qualité, à un emploi digne, à l’innovation et à la participation citoyenne.
Plus qu’une génération à accompagner, la
jeunesse est désormais reconnue comme un acteur majeur de la transformation du Maroc. Libre, compétente, patriote et tournée vers l’avenir, elle incarne la promesse d’un Royaume moderne, solidaire et prospère, fidèle à son identité et ouvert sur le monde.