LE MATIN
10 Août 2024
À 11:35
La création de ces nouvelles
classes vise à fournir des structures de
formation professionnelle aux
enfants atteints de
troubles du spectre autistique et comprennent des
ateliers de
musique et d'
art, ainsi que des formations aux
métiers de l'hôtellerie, de la
cuisine, de la
coiffure et de l'
esthétique, en vue de leur fournir des perspectives d'intégration dans le
marché du travail après leur formation.
Lire aussi : Enfants autistes : À quand une intégration sociale juste et équitable ?M. Kir a salué, dans une déclaration à la MAP, la coopération existante entre la collectivité qu'il représente et son homologue de
Tanger, ajoutant que sa visite à Tanger coïncide avec le dixième anniversaire de la signature de l'accord d'amitié et de coopération avec la commune de Tanger en 2014.
Cette visite "vise à soutenir le projet des classes modèles de formation professionnelle au service des enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme, non seulement sur le plan pédagogique, mais également en fournissant les outils et les ressources matérielles nécessaires, ainsi qu'en soutenant les parents et les enfants concernés", a-t-il souligné.
De son côté, la vice-présidente du Conseil communal de Tanger, chargée du secteur social et des relations avec la société civile,
Leila Teket, a indiqué que dans le cadre du partenariat avec la commune de
Saint-Josse-Ten-Noode, d’autres projets sont en cours de réalisation, notamment la contribution à l'augmentation de la capacité d'accueil de l'institut d'environ 50%, à travers la création de 4 classes dont bénéficieront les jeunes ayant atteint l’âge de 18 ans et qui permettra de leur dispenser une formation professionnelle leur permettant de s'intégrer dans le marché du travail.
Elle a ajouté que le partenariat entre la commune de Tanger et celle de Saint-Josse s'inscrit également dans le cadre de la diplomatie parallèle, de l'échange d'expertise, d'expériences et de bonnes pratiques, en raison notamment de la forte présence des membres de la communauté marocaine résidant en Belgique.
Le vice-président de l'Association d’appui à la gestion de l'
Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants atteints de l’autisme,
Abdelali Hmidouch, a quant à lui, noté que "les classes modèles offriront aux bénéficiaires l'opportunité de se former et d'acquérir des compétences pour exercer des métiers adaptés à leur type de trouble du spectre de l’autisme, une première dans le domaine d'activité de l'institut".
"L'objectif du projet est d'aider les bénéficiaires à s'intégrer dans le marché du travail, afin de leur garantir une source de revenus et une vie digne", a-t-il noté, rappelant que la ville de Tanger et sa région regorgent de potentialités économiques qui permettent d'intégrer tous les jeunes de la région sans exception.
L’Institut Princesse Lalla Meryem pour enfants atteints d’autisme à Tanger a été fondé sur
Instructions Royales en juillet 2002, en tant que premier
institut de protection sociale au Royaume, offrant des
services médicaux et paramédicaux aux enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme.
L'équipe paramédicale de l'institut se charge de diagnostiquer chaque cas et de suivre les programmes éducatifs appropriés, en se concentrant sur l'implication de la famille, et en aidant les enfants bénéficiaires atteints de troubles du spectre de l’autisme à développer leurs capacités et à s'adapter aux différences individuelles et sociales.