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Casablanca-Settat : bilan à mi-mandat du Plan de développement régional

La session ordinaire du Conseil régional de Casablanca-Settat, tenue lundi dernier, a été l’occasion de faire le point sur l’état d’avancement du plan de développement régional 2022-2027. Elle a également été marquée par la validation de l’ensemble des points inscrits à l’ordre du jour. Les détails.

Ph. Seddik

05 Mars 2024 À 19:50

La mise en œuvre du plan de développement régional (PDR) 2022-2027 de Casablanca-Settat avance bien. Selon le président du Conseil régional de Casablanca-Settat, Abdellatif Maâzouz, le taux d’exécution du budget a atteint 54,3%, avec pas moins de 215 conventions validées à ce jour pour un investissement de près de 26 milliards de DH. Parmi ces 215 conventions, on compte 67 accords validés, 96 en cours de validation, 31 en cours de signature et 11 projets d’amendement, auxquels s’ajoutent plusieurs programmes d’un montant global de 600 millions de DH.



Ce taux d’exécution vient de grimper aux deux tiers à mi-mandat avec la validation des 61 conventions et 11 projets d’amendement qui étaient à l’ordre du jour de la session ordinaire du mois de mars du Conseil régional, tenue lundi dernier. Le montant d’investissement pour ces conventions est estimé à plus de 10 milliards de DH, avec une part de 3,84 milliards comme contribution de la région.

Eau, santé, éducation... plus de 70 accords validés

Dans le détail, on compte 13 conventions relatives aux domaines de l’eau, de l’environnement et du développement durable qui ont été approuvées lors de cette session, d’un budget global d’environ 440 millions de DH, dont plus de 200 millions de DH comme contribution du Conseil régional. On dénombre aussi 13 autres accords liés à l’emploi, au développement économique et au développement rural, totalisant plus de 810 millions de DH, dont une contribution de 322,7 millions de DH du Conseil de la région.

Le Conseil a également validé 21 conventions portant sur des projets de routes, d’infrastructures de base, d’équipements et de réhabilitation urbaine dont la réalisation nécessitera plus de 4 milliards de DH, avec 2,48 milliards seront pris en charge par le Conseil régional. Dans la liste figurent aussi 14 conventions pour la réalisation de projets de services sociaux, de santé, d’éducation, de sport et de culture, totalisant un investissement de 4,6 milliards de DH, dont une part de 530 millions à la charge du Conseil.

Pour ce qui est des projets inscrits dans l’axe «Recherche scientifique appliquée, nouvelles technologies et digitalisation», la Conseil a validé 3 conventions d’un montant global de 47 millions de DH qui sera totalement pris en charge par la région. À cela s’ajoutent 6 projets de convention proposés par la wilaya de la région dont le montant d’investissement est estimé à 791 millions de DH, dans lequel la région contribuera à hauteur de 250,8 millions de DH.
Afin de financer ces futurs projets inscrits dans le PDR 2022-2027, le Conseil prévoit de contracter un crédit auprès du Fonds d’équipement communal (FEC) en ouvrant une ligne de crédit de 1 milliard de DH. La décision de recourir à l’emprunt, ainsi que l’émission d’obligations, ont été validées au cours de la même session.

La SDR «FIASET» revitalisée

Au cours de la même session, les membres du Conseil régional ont voté pour l’augmentation du capital de la société de développement régional «Casablanca-Settat développement» de 110 millions de DH. Ce renfort, explique Abdellatif Maâzouz, permettra à la SDR de financer les zones industrielles en cours de réalisation telles que la ZI de Ahl Loghlam, mais aussi de financer les nouvelles plateformes au programme, à l’exemple de la future zone industrielle de proximité de Mediouna.
Le Conseil a également approuvé la modification des statuts et de la raison sociale de la SDR «Forum d'investissement et d'activité» (FIASET), en charge du développement des zones d'activités économiques (ZAE). À travers ces modifications, le Conseil souhaite redynamiser cette SDR en élargissant ses compétences et en la mettant en conformité avec les lois régissant les sociétés régionales et les sociétés anonymes, explique le chef de la région.

Plusieurs projets passent à la trappe

Le Conseil régional a également validé l’annulation et l’amendement d’une série d’accords lors de sa session ordinaire du 4 mars. Ainsi, une convention de partenariat liant le Conseil aux ministères de l’Intérieur et du Tourisme est passée à la trappe, mettant fin au projet de développement et de promotion d’un réseau de bivouacs dans la région. De même, une convention portant sur l’arrosage des espaces verts et des circuits de golf dans la ville de Mohammedia a été annulée et remplacée par un nouvel accord qui privilégie la réutilisation des eaux usées pour cette opération.
La liste des annulations comprend aussi un accord de partenariat pour la réhabilitation de 6 quartiers sous-équipés de la commune Sidi Hajjaj (Settat), un accord avec l’ONCF pour le soutien des porteurs de projets générateurs de revenus financé par une donation de l’Office, deux accords de partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) portant sur le développement de l’esprit d’entrepreneuriat, la recherche et l’innovation dans le domaine agricole, une convention avec l’association INCO pour le renforcement des capacités des structures d’incubation situées dans la région, un accord de partenariat avec la Fondation Mohammed V pour la création d’un centre rural régional, un convention pour la réhabilitation de la commune de Had Soualem et un accord avec la Fédération Royale marocaine de football (FRMF) pour soutenir le football féminin. Ceci en plus d’une une convention liant le Conseil à l'Institut européen de coopération et de développement (IECD) pour l’opérationnalisation d'un projet pilote portant sur l’orientation, la formation, l’accompagnement et l’insertion professionnelle des jeunes en situation de chômage.
Par ailleurs, le Conseil a donné son aval pour l’amendement de plusieurs conventions, dont un accord de partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale, la FRMF et la Société nationale de réalisation et de gestion des équipements sportifs (Sonarges). Les changements apportés permettront à l’Agence nationale des équipements publics (ANEP) de remplacer la Sonarges pour la mission de réhabilitation des stades qui devront accueillir les événements parallèles de la Coupe d’Afrique des nations.
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