LE MATIN
09 Janvier 2025
À 15:20
Ce n’est pas une première au Maroc. D’autres villes comme Tanger, Tétouan et Al Hoceïma ont déjà adopté des démarches similaires pour lutter contre le désordre dans la
gestion des espaces publics et encadrer le phénomène des
gardiens non réglementés. À Casablanca, cette initiative répond à une problématique récurrente : de nombreux
gardiens imposent des
tarifs arbitraires sans cadre légal, créant des tensions et un
sentiment d’insécurité chez les citoyens.
Moulay Ahmed Afilal,
vice-président du conseil communal de Casablanca, adjoint au maire, a indiqué, dans une déclaration à "Assahra Maghribia" que cette décision marque une rupture avec le
désordre et les
pratiques informelles du système traditionnel de
gardiennage. Il a également souligné la nécessité d’intégrer ces
gardiens dans des structures formelles conformes à la législation, leur garantissant des
droits sociaux et des opportunités d’emploi stables. Cette démarche s’accompagne d’une collaboration avec la
police et les
autorités locales pour mieux encadrer les
zones de stationnement.
Pour assurer le succès de cette réforme, le
Conseil de la commune de Casablanca prévoit d’introduire des
contrats de gestion déléguée avec des conditions administratives et légales claires pour gérer les
parkings. Le projet, soutenu par le
ministère de l’Intérieur, ambitionne aussi de moderniser l’administration locale en mettant en place des mécanismes juridiques efficaces pour réguler le
stationnement et protéger les droits des citoyens.