LE MATIN
24 Mai 2024
À 17:55
Les opérations de démolition des bâtiments situés dans les zones côtières marocaines se sont accentuées ces dernières années. Entre ceux qui approuvent cette décision et ceux qui s'y opposent, le débat est relancé à l'approche de la saison estivale. Un choix que le ministre de l'Intérieur justifie par des raisons d'abord écologiques puis urbanistiques. Ainsi, en réponse à une
question écrite du chef du groupe parlementaire du
Parti de la Justice et du Développement,
Abdellah Bouanou, Laftit a affirmé que "la zone côtière subit des pressions croissantes résultant de la dynamique urbaine qui menace son équilibre écologique, affectant négativement sa contribution au développement durable, ainsi que sa capacité à résister aux
changements climatiques et aux
risques naturels".
Et d'ajouter que "dans le cadre de la gestion de ces espaces, les autorités publiques ont établi un cadre juridique pour la
zone côtière, en prévoyant un ensemble de mécanismes de planification et d'aménagement à respecter pour sa protection, sa conservation et sa valorisation".
Le
ministre de l'Intérieur a ajouté que "malgré ces mesures légales pour faire face aux dysfonctionnements liés à ces zones côtières, les autorités administratives locales ont procédé à la démolition des bâtiments non autorisés sur des terrains relevant du domaine public ou privé de l'État et des
collectivités territoriales, ou dans des zones non constructibles selon les
documents d'urbanisme".
Il a également précisé que cette opération se fait conformément aux lois en vigueur et vise à limiter ce phénomène qui affecte l'environnement, ainsi que ses effets négatifs sur les plans économique et social".
Abdelouafi Laftit a par ailleurs appelé au respect des dispositions législatives et réglementaires en vigueur en soulignant la priorité de suivre et traquer les
infractions en matière d'urbanisme et de construction.