LE MATIN
05 Juin 2025
À 12:38
Malgré les contraintes techniques,
Casablanca maintient le cap pour une réouverture du
Zoo de Aïn Sebaâ avant la
CAN 2025, prévue à la fin de l'année. L’un des principaux points de préoccupation du public concernait l’éventuelle incidence du nouveau tracé du
Réseau Express Régional (RER) sur l’ouverture du parc.
À ce sujet,
Moulay Ahmed Afilal, vice-président du
conseil communal de Casablanca, se veut rassurant. Dans une déclaration à Assahra Al Maghribia, il a précisé que les travaux ferroviaires ne touchent qu’un petit mur périphérique du parc, destiné à céder la place à la voie reliant les
facultés de Mohammedia au
port de Casablanca via
Zenata. « Il n’y a aucune incidence sur le cœur du projet », a-t-il insisté, précisant que l’ouverture aura lieu « quoi qu’il arrive, avant le début de la CAN », même si certaines finitions seront encore en cours, notamment au niveau des enclos pour animaux sauvages.
Des aménagements en cours, mais un cap maintenu
Le projet, lancé initialement en 2012, a connu de multiples retards dus à des priorités urbaines changeantes et à la valse des responsables. Aujourd’hui, les efforts s’intensifient pour en garantir la livraison. Des négociations avec la société
Casa Aménagement ont permis d’intégrer les nouvelles contraintes du tracé ferroviaire, sans porter atteinte à l’essence même du parc. Des ajustements sont en cours, notamment la reconfiguration de certaines zones clôturées et la réorganisation des espaces d’exposition. Objectif affiché : garantir la sécurité des visiteurs et le bien-être des
animaux, tout en assurant une expérience éducative et ludique pour les familles en plein cœur de la ville.
Les premiers animaux déjà arrivés
Sur le plan opérationnel, la société
Dream Village, en charge de la gestion du parc, a déjà honoré une grande partie de ses engagements. Deux
éléphants ont été accueillis, tandis que 150 autres
animaux ont été provisoirement transférés dans une structure temporaire à la périphérie de
Mohammedia, en attendant l’ouverture officielle.
La
commune de Casablanca a d’ores et déjà débloqué un premier financement de 50 millions de dirhams pour couvrir les frais d’acquisition des animaux et les équipements nécessaires.