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Neige au Maroc : plus de 54.000 km² couverts par le manteau blanc

Les récentes perturbations météorologiques ont laissé une empreinte visible sur le territoire national. Selon les données de la Direction générale de la météorologie, plus de 54.000 km² du Maroc étaient couverts de neige au 17 décembre 2025, principalement dans les régions montagneuses du Royaume.

21 Décembre 2025 À 13:15

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Le Maroc connaît, depuis plusieurs semaines, un épisode hivernal marqué, comme en témoigne l’ampleur de la superficie enneigée relevée à l’échelle nationale. D’après une carte publiée par la Direction générale de la météorologie (DGM), la surface totale couverte par la neige a atteint environ 54.084 km² au 17 décembre 2025, illustrant l’intensité des chutes de neige enregistrées récemment.

Les zones concernées se situent essentiellement dans les massifs montagneux, avec une prédominance sur les reliefs du Haut Atlas, du Moyen Atlas et du Rif. Ces régions, caractérisées par leur altitude élevée et leurs particularités topographiques, figurent parmi les plus exposées aux vagues de froid et aux précipitations neigeuses durant la saison hivernale.

Cette situation est le résultat direct du passage de masses d’air froid associées à des perturbations successives, qui ont favorisé des chutes de neige parfois abondantes, notamment sur les hauteurs. Au-delà de l’aspect visuel spectaculaire, ce manteau neigeux constitue un indicateur important de la rigueur de l’hiver en cours.

La Direction générale de la météorologie souligne, à travers ces données, l’importance du suivi régulier des bulletins météorologiques et des alertes, en particulier pour les populations des zones montagneuses. Les conditions hivernales peuvent en effet entraîner des perturbations de la circulation, des risques d’isolement et des impacts sur les activités économiques locales.



Si ces chutes de neige représentent un défi en matière de mobilité et de sécurité, elles constituent également une ressource hydrique précieuse, contribuant à la recharge des nappes phréatiques et des barrages à l’approche de la saison printanière. Un équilibre délicat entre vigilance, adaptation et bénéfices environnementaux, dans un contexte climatique marqué par des contrastes de plus en plus prononcés.
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